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dimanche 7 décembre 2014

Fiche Historique, les Châteaux-forts. Château-sur-Epte





















Fiche N° II







۩   Le Château-fort de Château-sur-Epte, à Château-sur-Epte











Le château-fort est situé sur la commune de Château-sur-Epte dans le département de l'Eure, il fait face à un rival de son époque, Saint-Clerc-sur-Epte, qui tous deux sont séparés par l'Epte, cette rivière placé au coeur d'une vallée qui a été un point névralgique, la frontière séparant le royaume de France (situé du côté de l'ile-de-France et l'Oise) et du Duché de Normandie ( côté Eure). Construit en 1087 par le duc de Normandie Guillaume le Roux.
Sur la rive normande à 1 kilomètre au Sud de ce passage s'élève un promontoire escarpé admirablement propre à l'établissement d'un château par sa position dominante, et, surtout, par une petite source qui coure à son sommet.
Château-sur-Epte, nommé souvent Château Neuf, a été construit par Guillaume le Roux, les modifications et augmentations qu'on y remarque datent probablement de Henri II.
Détruite au XVe siècle, elle possédait une architecture typique de la motte castrale et basse-cour du XI e siècle.







Dénomination : Château-Fort

Localisation :  27420, Château-sur-Epte, 
département de l'Eure.

Région : Haute-Normandie

Année de construction : 1087, XI e Siècle








L'architecture : 






Château-sur-Epte est un ancien château à motte qui aurait été fondé en 1097 par le duc de Normandie et dont les vestiges se dressent sur la commune de Château-sur-Epte dans le département de l'Eure et la région Normandie. Il faisait partie des châteaux ducaux contrôlant l'Epte, frontière avec le royaume de France. Sous Henri II d'Angleterre, le château fut considérablement fortifié.

Le château a conservé sa structure du XIe siècle, constituée par une grande plate-forme fossoyée circulaire, d'environ 70 mètres de diamètre ; à son raccordement avec le plateau est implantée une énorme motte tronconique de près de 50 mètres de diamètre au sol. Il s'agit d'un ensemble motte-basse cour tout à fait spectaculaire, primitivement couronné de palissades et d'une tour en bois.
La basse-cour a été ceinturée durant le XIe siècle d'un mur percé de deux tours-portes rectangulaires, à contreforts plats ; les portes sont en arc brisé, celle du plateau conservant quelques traces d'un décor sculpté, et de jambages en colonnettes à chapiteaux de la seconde moitié du XIIe siècle. Le mur escalade les flancs de la motte pour rejoindre son sommet.

Le site du « Bois de la Bretêche » se trouve au contact direct de l’Epte, en contrebas et 800 m à l’est du village. Les reliefs de ce site sont ténus mais occupent une importante surface au sol. Un tertre de 25 m de diamètre à la base est accolé à la rivière, ceinturé par un premier fossé hémicirculaire, puis un second qui ne l’enserre que sur son flanc nord-ouest avant d’adopter un tracé rectiligne de 80 m qui rejoint le cours d’eau. Depuis le tertre et vers le bourg, une levée de terre de 110 m de longueur et large de 13 m atteint 0,75 m de hauteur. La défense n’est pas la vocation principale du site. Autour du point fort qu’est le tertre, il faut plutôt restituer un bief et un talus-barrage limitant une retenue d’eau. Ce dernier relief peut également avoir une fonction de chaussée associée à un franchissement de la rivière. Le rapprochement du site avec le bourg de Château-sur-Epte est évident. Ce noyau de peuplement s’est formé dans le premier quart du XIIe siècle., au pied d’un château fondé à la fin du XIe siècle.

 La forteresse fut démantelée, son emplacement ne fut pas abandonné, là une belle ferme étend encore ses dépendances dans cette enceinte circulaire d' environ 1 hectare.
 Le rempart, d'un mètre quatre vingt d' épaisseur, est protégé par un large fossé mais il n' est nullement flanqué, les trois tours carrées qui y tiennent ne faisant pas saillie sur l' enceinte. Seule la tour ronde du donjon, à cheval sur ce rempart et supportée par une motte de moyenne grandeur, commandait à la fois le château et les dehors.
 A l'extérieur son pied était protégé par une chemise d' une faible épaisseur, à l' intérieur elle était séparée du reste du château par deux fortes enceintes formant un triangle et dont la plus étendue était munie d un fossé.
 L'archivolte de la porte Nord, par laquelle on entre dans le château, est en ogive et garnie d' une herse et de mâchicoulis, tandis que la tour, qui est percée, est beaucoup plus ancienne, de style roman, munie de contreforts plats sur les angles et de fenêtres plein cintre.
Nous avons déjà signalé un fait semblable à Gisors et comme ici nous avons attribué à Henri II ces modifications et ces perfectionnements dans la défense des portes.

 Une fois entré dans la cour de la ferme, dont les divers bâtiments sont adossés au rempart, on voit à droite le donjon et une tour carrée donnant accès dans la seconde enceinte, et, entre les deux portes, la fontaine qui sort du pied de la motte.
 La porte de la seconde enceinte ainsi que son rempart, qui est précédé par un fossé, ont, semble-t-il, été attribués à Henri II. Au fond de cette cour, maintenant cultivée en jardin, contre le rempart extérieur et à une hauteur de 4 à 5 mètres, se trouve la porte du donjon percée dans une tour carrée. Cette tour possède une fenêtre percée dans le rempart extérieur, entre deux contreforts, en face, une porte donne sur une petite cour où se trouve un puits.
 Du quatrième côté un escalier monte le long du rempart jusqu'à la tour qui domine le tout . Cette tour est cylindrique, sa hauteur de 17 à 18 mètres était autrefois partagée en trois étages par deux planchers, son diamètre de 11m20, dont 6m50  dédié au vide intérieur et 2m 35 qui servait de plate-forme munie d'un mur. Ces dimensions, bien inférieures à celles de la tour de Neaufles, sont à peu près celles du donjon de Conches dont une moitié de cette tour a été abattue pour démanteler la place.






 Au rez-de-chaussée, une porte donne accès dans une petite cour fermée de toute part et formée par la réunion des remparts qui viennent s'appuyer sur la tour. Le mur circulaire qui protège le pied de cette tour, du côté du fossé, n'a que 0,70cm d'épaisseur et 5m de haut. Il est percé de meurtrières carrées de 0,60cm dans les deux sens, rétrécies vers le dehors. L'on voit, à une hauteur d'environ 3m, des trous de boulin indiquant un plancher pour le service de ces meurtrières.

 A l'étage supérieur on voit une belle fenêtre voûtée en plein cintre qui s'ouvre à l'extérieur par une ouverture carrée surmontée d un jour trèfle. Le premier étage est percé de trois larges fenêtres, ou portes voûtées en plein cintre, à l'intérieur et terminées au dehors par un arc de cercle. Toute la tour est en moellon sauf l'encadrement des ouvertures, mais dans cette salle, on a en plus décoré les murs d'arcatures en pierre de taille.

Lire la suite page 360.....   https://books.google.fr/books



Matériaux : Moellons, pierre de taille.



Historique :


Le château de Château-sur-Epte a été fondé en 1087 par le duc de Normandie Guillaume le Roux.

En 1119, Louis-le-Gros l’assiégea mais il resta aux mains d’Henri Ier d’Angleterre. Grâce à des accords politiques, il fut transmis ensuite au roi de France qui le confia aux moines de Saint-Denis. Puis il fut la possession d’ Henri II Plantagenêt qui le fortifia davantage et, en 1196, il retourna, côté français, aux moines de Saint-Denis qui le cédèrent à Thibaud de Garlande. Il appartint après aux familles de Beaumont, de Mauny et de la Porte. En 1437, le capitaine anglais Talbot le prit d’assaut et il le donna à un de ses soldats. Il revint à ses propriétaires légitimes quand la Normandie redevint totalement française.








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