Au sud du département de l'Oise proche de Chantilly, située historiquement à la limite entre le Valois et le Beauvaisis, le château royal de Creil construit par Charles V à la fin du XIVe siècle est le troisième édifice de ce centre historique qui compose le noyau urbain. Implanté sur l'île Saint-Maurice à proximité immédiate de la collégiale, il est un repère majeur dans le paysage environnant. De nombreuses gravures et illustrations dont celle de Viollet-le-Duc dans son dictionnaire de l'architecture médiévale en témoignent et traduisent à la fois le prestige de ces constructions.
Dénomination : Château
Localisation : Rue de l'étang du Moulin, 60100,
Creil, département de l'Oise.
Région : Hauts-de-France (Picardie)
Année de construction : XIV e Siècle
Année de démolition: 1780
L'architecture :
Les débris du château de Creil montrent une grosse tour cylindrique à mâchicoulis dont les consoles ont trois retraits, des fenêtres longues, étroites, encadrées dans des tores interrompus par des chapiteaux à deux rangs de petites feuilles.
Composé de tours rondes du XIIIe siècle, de fortes tours rectangulaire à toit pyramidal servant de logis, couronnées de mâchicoulis se sont construites dans la continuité de ses tours, la façade d'entrée ont été reconstruite et les anciennes salles ont été restructurer. L'entrée était défendu par un pont-Levis.
Le corps du bâtiment a de très grandes fenêtres larges, à encadrements simples ou doubles, pareils à ceux de la tour. Les voûtes sont à boudins croisés et la corniche formée de trois tores superposés. Ce sont les restes du palais fortifié que Charles V fit rebâtir.
Jusqu'au XIIIe siècle, le château possédait des tours rondes plus apparentées à la défense plutôt qu'a l'habitation.
Composé de tours rondes du XIIIe siècle, de fortes tours rectangulaire à toit pyramidal servant de logis, couronnées de mâchicoulis se sont construites dans la continuité de ses tours, la façade d'entrée ont été reconstruite et les anciennes salles ont été restructurer. L'entrée était défendu par un pont-Levis.
Le corps du bâtiment a de très grandes fenêtres larges, à encadrements simples ou doubles, pareils à ceux de la tour. Les voûtes sont à boudins croisés et la corniche formée de trois tores superposés. Ce sont les restes du palais fortifié que Charles V fit rebâtir.
Jusqu'au XIIIe siècle, le château possédait des tours rondes plus apparentées à la défense plutôt qu'a l'habitation.
Matériaux : Pierre
Historique :
Sous le règne de Philippe Ier (1060-1108), la seigneurie était dépendante du comté de Clermont, au XIIe siècle, Raoul un des seigneurs fit construire une maladrerie et fit consacrer l'église par l'évêque de Beauvais. Quelques années plus tard, Philippe Auguste annexa cette seigneurie au comté de Clermont dont il était devenu propriétaire.
Le château royal de Creil est mentionné dès le IXe siècle, il fut détruit par les Normands. Il n'est reconstruit que sous Charles V, vers 1374, après que la princesse Béatrix vend Creil à Charles V, roi des Francs.
Charles V (1337-1380) décide d'incorporer définitivement Creil au domaine royal. Il détache donc la châtellenie du comté de Clermont, le 15 janvier 1374, puis fait transformer et renforcer le château de manière à mieux contrôler le cours de l'Oise. Conservant les tours rondes du XIIIe siècle, il leurs adjoint de fortes tours rectangulaire à usage de logis mais couronnées de mâchicoulis, fait reconstruire la façade d'entrée et restructurer les anciennes salles.
Lancé avant 1377, le chantier s'achève en 1388 sous Charles VI (1368-1422). Celui-ci n'est pas encore fou mais, dès août et septembre 1392, puis en 1393, le voilà soigné au château de Creil après ses premiers accès de démence.
Au XVe siècle, le roi Louis XI profitait souvent de ce château, notamment lors de ses campagnes en Picardie.
Jusqu'en 1778 d'ailleurs, l'on pouvait voir la chambre, au balcon fermé par des barreaux, où le roi malade avait été gardé.
La seigneurie de Creil avait appartenu à Louis XI, Charles VIII, Louis XII, puis passa entre les mains de la mère de François Ier, Marguerite d'Orléans reine de Navarre, par la famille de Brancas, vendu par Françoise de Brancas à Henri-Jules de Bourbon prince de Condé.
Le 9 février 1782, la famille Condé, nouveaux propriétaires de l'édifice depuis 1704, le concèdent à Pierre Juery, procureur du roi à Creil. Le démantèlement du château royal commence, cent dix-neuf ans plus tard, en 1901, la municipalité achève la besogne en faisant abattre la tour maîtresse de l'entrée pour construire le nouvel hôtel de ville.
Malencontreusement ignoré jusque là dans la liste des constructions que Charles V entreprit afin de protéger la capitale dans le contexte de la Guerre de Cent Ans, ce château reste malgré tout un témoignage important et représentatif de la fin du XIVe siècle. C'est le véritable "chaînon manquant" entre Vincennes et le Louvre et fait pour cela partie des "plus excellents bâtiments de France" relevés par Androuet-du-Cerceau.
Il fut par la suite remanié de manière importante, servant de soubassement à la résidence de la famille Gallée, une des plus influentes familles bourgeoise au XIXe siècle. Ancien château d'après une gravure de 1770.
Extrait de la description du château de Creil par Androuet-du-Cerceau : "d'assez, grand monstre, mais un peu obscure par dedans : la cour d'iceluy estant bien petite, (…). Dans ceste court y a certaines figures, entre lesquelles est un Cerf vollant, ayant une ceinture en son col, où est escrit ce mot; « ESPERANCE ». En la mesme court, és frizes sont les armes de France & de Bourbon."
Le château
Notice historique de la ville et du Château:
La ville de Creil
Tourisme Oise
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Le monde des châteaux
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