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mardi 15 juillet 2014

Fiche Historique, les Châteaux. Le Château de Chantilly





























۝   Le Château de Chantilly, à Chantilly.





Le château de Chantilly se situe à Chantilly dans le département de l'Oise, France, dans un site remarquable de la vallée de la Nonette, affluent de l'Oise.

Chantilly fut d'abord un château avant d'être une ville. Construite sur un rocher parmi les marécages de la vallée de la Nonette, la forteresse contrôlait la route de Paris à Senlis. Les Bouteiller, premiers seigneurs de Chantilly, avaient la responsabilité de la cave des princes à la cour des Capétiens, d'où leur patronyme.









Dénomination : Château


Localisation :   60500, Chantilly, 
département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  1358, XIVe Siècle






L'architecture : 

En 1791
En arrivant à l'entrée du château, face à nous, à coté d'un dôme flanqué de deux colonnes qui forme le vestibule d'entrée, la Galerie aux cerfs occupe toute la largeur du parterre de l'orangerie, côté parc, elle est bordée d'une balustrade, entrecoupée de piédestaux sur lesquels sont placés quarante-huit grands vases de Marbre blanc, dont les anses de plomb bronzé représentent des têtes de bélier. Ces piédestaux sont ornés de mascarons qui jettent de l'eau, ceux-ci sont placés entre deux vases en contre-bas et scellés perpendiculairement sur le mur. Tout le long règne un petit fossé rempli par une source particulière dont les eaux servent aux habitants de Chantilly qui ont, depuis peu, nommé cette longue et riche galerie, le Palais Royale.
 A l'extrémité droite de cette galerie, une petite salle octogonale, décorée de quatre vases, dont les anses sont en forme de serpents accouplés, est un des points pour se diriger vers l'extérieur du château, en la traversant dans le sens de la largeur, un escalier de pierre conduit au parterre de la volière flanqué de six bosquets fleuris alignés vers une passerelle de pierre. Cette passerelle mène à droite vers « Les Mirroirs » (Grand parterre de pelouse et de bassins débouchant sur le grand canal), à gauche vers l'ile d'amour. L'escalier qui y mène présente deux socles soutenant chacun une statue en marbre ; l'une est un Bacchus, l'autre une Ariane.

 La Salle d'Armes doit infiniment intéresser les artistes, les amateurs d' armes , d'histoire, c'est une collection très riche agrémentée d'armes de toutes espèces et d'armures complètes, datant de plusieurs siècles et provenant de différent pays. On divise cette collection en armes offensives et défensives :

- Les armes offensives présentent une suite entière d'épées, de sabres, de poignards de tous les modèles, de tous les temps, et de diverses nations, parmi lesquels on voit une épée d'Henri IV. L'on peut y découvrir une suite de haches, de masses d'armes, de fléaux d'armes, de massues, de différentes formes, une suite très rare de fusils anciens, depuis le premier modèle jusqu'aux fusils modernes. Les collections d'arbalètes, de balistes à main, d'arcs, de carquois et de flèches proviennent de différents pays, on y distingue l'arbalète de François Ier. et son arquebuse.

- Les armes défensives se distinguent par une collection de belles armures ; on y voit celles : de rois, de chevaliers, d'écuyers ainsi que des armures de femmes et d'enfants. Parmi les armures de femmes, on remarque, celle de Jeanne d'Arc, la Pucelle d'Orléans. On voit aussi l'armure complète du connétable Anne de Montmorency, qu'il portait lorsque Robert Stuart d'Aubigny l'eut tué, en 1567, à la bataille de Saint-Denis. Cette armure, percée d'un coup de pistolet et d'un coup de mousquet, est accompagnée de l'épée et des arquebuses de ce vieux guerrier.
 L'armure du grand Condé est aussi présente, trois objets placés au-dessus la différencie des autres (il en est de même pour quelques autres personnes de la maison de Condé) : ses pistolets, son épée et quatre vers du poète Santeuil.
 A côté de cette armure sont rangés, comme des trophées, plusieurs drapeaux et guidons et autres armes, gagnés par le grand Condé à la bataille de Rocroy, sur les Espagnols , ainsi que le vieux fauteuil sur lequel fut tué, le 10 mai 1646, à la même bataille, le comte de Fuentes, leur général : on y lit ce quatrain:
Ce fauteuil, vermoulu,
 de Gothique structure,
 Fixe encore les regards de la postérité;
 D'Enguien (Nom du grand Condé) sut,
 à Rocroy, s'en faire une voitur»
 Four aller tout d'un trait à l'immortalité.

 L'on y conserve des chanfreins, qui pendant les combats couvraient la tête des chevaux, des hauberts et l'armure complète d'un écuyer armé de pied en cap, monté sur un cheval, également bardé de fer. On montre plusieurs autres ustensiles comme des cottes de mailles, des boucliers ou écus, et même un fragment d'armure qui, à ce qu'on croit, est antique.
Près de là, le Parterre de l'Orangerie, de forme carré, est entouré de toutes parts d'objets magnifiques ou pittoresques; l'Yisle d'amour, le château et ses larges folies, le bâtiment de l'orangerie et la longue et riche galerie des vases, qui est vivifiée et rafraîchie par cinq bassins que nourrissent des jets dont le jeu est continuel. Le bassin du milieu, magnifique, est le plus vaste, en son centre s'élève une colonne de porphyre, morceau précieux par sa matière, par sa grandeur que l'on croit être antique.
 Le socle de cette colonne fournit tout autour une nappe d'eau, son chapiteau est surmonté par un octaèdres en marbre blanc, sur les pans duquel sont tracés huit cadrans qui indiquent les heures de différentes villes du monde, ouvrage moderne et curieux d'un savant genovefain, M. Vïalon.

*  Le premier cadran, exposé au sud, marque les heures à Chantilly.
*  Le second, au sud-est, marque l'heure qu'il est à Rome, à Pékin, à Moscow, et à Jérusalem.
*  Le troisième, à l'est, marque les heures à Bergen, à Dunkerque, à Amiens, etc.
*  Le quatrième, au nord-est, indique les heures à Ward'huys en Norvège, à Varsovie, à Belgrade, à Barca en Barbarie, et au Cap de Bonne espérance.
*  Le cinquième, au nord, donne les heures pour l'isle d'Othaïti.
*  Le sixième, au nord-ouest, marque l'heure qu'il est en Islande, aux iles Canaries, au Cap-Vert, etc.
*  Le septième, à l'ouest, à Bergen, Dunkerque, Amiens, et aux mêmes lieux que le cadran de l'est.
*  Le huitième, au sud-ouest, marque les heures pour le Mexique, du Mississipi, au Nouveau Danemark.

 Le bâtiment de l 'orangerie aboutit d'un côté à la salle de spectacle , et de l'autre à la terrasse qui borde les fossés du château, il règne sur toute la longueur du parterre et présente une galerie de trente arcades terminée par deux pavillons. Au dessus de la porte de l'orangerie, on lit des vers du poète Santeuil, qui expriment d'une manière aussi poétique que précise, la destination de cet édifice.

 Le Château, nommé particulièrement le grand château, est bâti sur un roc ; il présente, dans son plan, une forme triangulaire, les trois faces sont flanquées de tourelles, accompagnées de meurtrières et surmontées de pavillons dontle*  dont les Combles sont en calottes sphériques. Ces tourelles communiquent l'une à l'autre par une galerie extérieure très étroite, qui règne entre les deux étages sur les trois façades du château.
 Cette architecture, à la fois riche et ancienne, rappelle, à l'imagination des uns, la demeure de ces anciens preux dont parlent si souvent nos vieux romans de chevalerie, et à la mémoire des autres, le séjour d'un de ces tyrans, si nombreux et si redoutés sous le règne de la féodalité.
 La cour intérieure du château est, ainsi que le plan du bâtiment, de forme triangulaire, à l'exception de deux angles qui sont à pans coupés, cette cour est décorée de sculptures : la construction est d'un goût un peu singulier pour cette époque. D'Aviler, dans son «  Cours d'Architecture » a cité comme une singularité les colonnes en forme de balustre qui sont adossées au mur de face. (à la façade)
 La partie de l'architecture de la cour, qui présente l'entrée de l'escalier, a été bâtie par François Mansard, trois portiques, décorés de colonnes corinthiennes et d'un fronton brisé, mènent au grand escalier.

 Au premier repose la statue en marbre du grand Condé, elle se dresse majestueusement, elle est entourée des attributs de sa gloire. Cette statue est l'ouvrage du célèbre Coysevox; ou, en bas de laquelle on lit des vers du poète Santeuil: «Quem modo pallebant fugitivis fiv.ctihus amnls , TerribiUmbello , nunc dotta otia princcps , Tacis amans , latos dot in hortis ludert fontes.» « Ce prince qui naguère par le bruit de ses» exploits épouvantait les dieux des fleuves et si des eaux, aujourd'hui, dans le sein de la paix 53 et de l'étude, permet aux eaux de jouer librement dans ses jardins».

 En suivant notre chemin l'on arrive d'abord à l'appartement du roi, la première pièce est dite la Salle de gardes :
La cheminée est ornée d'un portrait du grand Condé et la salle de plusieurs autres tableaux représentant des chasses, peintes par Sneider, Oudry, et Desportes

 Puis vient la salle à manger, L'antichambre du roi , la chambre à coucher, la chambre du conseil, le cabinet des glaces. Le Salon ou Galerie du Roi, contient deux buffets, ou cabinets, formés en pierres de rapport, ils présentent des portiques accompagnés de colonnes de marbre de jaspe fleuri, de panneaux de pierres de Florence et d'agate, et de six cariatides. Les milieux sont surmontés par des dômes.
 Non loin de là, un cabinet pratiqué dans une tour, dit cabinet des vues, offre des points de vue superbes, là, un meuble complet, brodé en chenilles et en jais, a été travaillé par une princesse de Condé.
 De la galerie, on arrive dans l'appartement de la reine, dont l'antichambre contient son portrait, elle a été la femme de Louis XV. Puis arrive la chambre à coucher et le cabinet qui est décoré de glaces et d'un meuble d'étoffe de soie jaune et argent. Un corridor mène de cet appartement au balcon de la chapelle.
 Le Rez-de-Chaussée du château présente un appartement magnifiquement décoré.
 En face, sous une arcade, s'élève une colonne de l'ordre de Pestum, en granit, surmontée d'un vase d'albâtre avec des attributs de chasse. Sur le socle de cette colonne, est appuyé un cerf, accompagné de chaque côté d'un chien qui semblent sortir d'un buisson et poursuivre ce cerf, qui jette de l'eau dans une cuvette de granit. Ce jet sert à rincer les verres.
 La Salle à manger, qui est à côté, est éclairée par quatre grandes croisées ; elle offre une décoration en stuc, dont les panneaux sont en manière de marbre jaune de Sienne, des pourtours, de blanc veina et décorée d'une corniche de marbre blanc statuaire. La frise présente, sur un fond jaune, des guirlandes de fruits, soutenues par des têtes antiques. Le plafond représente un ciel, peint par Restout».
  La Salle de Billard contient deux billards, cette salle est ornée de trophées de chasse et de deux bustes de négresse. Depuis la salle de billard on arrive, par un vaste portique, à un salon voisin, qui est décoré de bas-reliefs sur les portes, de trophées de guerre au plafond et dans les angles, peints en blanc.
 La salle de musique, ovale, présente pour ornements ses attributs, là, le cabinet de Trictrac, pratiqué dans une tour du château, est éclairé par plusieurs fenêtres, il offre de très belles perspectives.
 Au même étage l'on peut apercevoir l'appartement de Mr de Condé, qui est richement décoré, et, pourvu dans un coin, d'un petit salon de musique dans lequel l'on peut deviner deux tableaux de Teniers, représentant des fêtes flamandes..


Lire....   http://books.google.fr/books


À l'exception du « Petit Château », construit au XVIe siècle par Jean Bullant, le château actuel est une reconstruction du XIXe siècle sur des plans de l'architecte Honoré Daumet pour l'avant-dernier fils du roi Louis-Philippe IerHenri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), héritier du domaine, qui y installa ses collections de peintures, de dessins et de livres anciens. Il légua l'ensemble à l'Institut de France, sous le nom de musée Condé.
 Le château occupe l'emplacement d'une forteresse médiévale. "Les Grandes Ecuries", construites de 1719 à 1740, chef-d'œuvre de l'architecte Jean Aubert abritent aujourd'hui le Musée vivant du cheval. Les jardins sont une des plus remarquables créations d'André Le Nôtre. La ville de Chantilly s'est développée à l'ouest du château pendant et après la Révolution française. Le château et ses dépendances font l'objet de plusieurs protections au titre des monuments historiques durant l’année 1988 après une première protection par arrêté du 2 avril 1963, annulée.


* Les traits de l'architecture du château, du domaine (Livret de visite): http://www.chateaudechantilly.com/sites/default/files/livret%20de%20visite%20architecture%20du%20ch%C3%A2teau%20adulte.pdf

Son histoire:
http://www.domainedechantilly.com/domaine-de-chantilly/histoire




Matériaux : Pierre de Taille. 



Historique :


Depuis longtemps ce château, si célèbre aujourd'hui par sa richesse, la variété et l'agrément de ses jardins, est connu dans les fastes de la féodalité. Dès le commencement du XIIIe siècle, Guy, Comte de Senlis, en était seigneur; ce fut lui que Louis le Gros éleva au rang de Grand Bouteiller de France, titre que sa postérité a constamment conservé. Guillaume, bouteiller de Senlis, troisième du nom et un des descendants de Guy, fit embellir le séjour de Chantilly et, en 1533, y fit bâtir une chapelle où il fut enterré.

 On découvrit en 1718, lorsqu'on fit démolir cette chapelle, le Cercueil de ce seigneur, dans lequel son corps fut trouvé tout entier. On remarqua qu'il avait la barbe longue de deux doigts, et lorsqu'on voulut la toucher, elle se détacha facilement. Ses deux poignets étaient liés ensemble par un cordon de soie. Le corps était revêtu d'une chemise de toile fine très bien conservée, sur laquelle il y avait une enveloppe de toile cirée serrée par une corde cirée. Ce cercueil fut transporté, tel qu'il était, dans l'église paroissiale de Chantilly. La race des bouteillers de Senlis, qui se disaient issus de celle de Charlemagne, s'éteignit vers le commencement du XVe siècle.

A cette époque, la seigneurie de Chantilly passa dans la maison d'Orgemont. Pierre d'Orgemont, chancelier de France sous Charles VI, en était le seigneur. Son petit-fils, aussi nommé Pierre d'Orgemont, étant sans postérité mâle, donna, en 1484, cette seigneurie à son neveu Guillaume, baron de Montmorency, fils de sa sœur Marguerite d'Orgemont et de Jean de Montmorency, deuxième du nom. On croit que c'est à cette époque, c'est-à-dire vers la fin du XVe siècle, que fut bâti le vieux château qu'on voit aujourd'hui, sa forme irrégulière, qui rappelle celle du Château de Saint-Germain, et le genre de son architecture , annoncent une construction du XVe siècle.
 Les seigneurs de Montmorency, successeurs de Guillaume, embellirent considérablement ce château et le possédèrent jusqu'à la mort tragique du dernier duc de Montmorency, décapité à Toulouse. Louis XIII donna, en 1633, le duché de Montmorency, dont Chantilly faisait partie, à la princesse de Condé, sœur du Duc de Montmorency; mais ce roi se réserva en même temps la seigneurie et le château de Chantilly dont il jouira le restant de sa vie. La reine, mère de Louis XIV, en accorda la jouissance, pendant son règne, à M. le prince de Condé; mais quelque temps après, le roi rentra en possession de ses biens.
 Enfin, en 1661, le roi donna Chantilly, en toute propriété, au même prince de Condé, et y établit, en 1675, la capitainerie des chasses de la forêt de Hallate, qui avait été supprimée en 1645:depuis ce temps la maison de Condé en a toujours jouie.
Considérablement embelli par les différents seigneurs qui l'ont possédé, Chantilly est devenu une des plus belles maison de campagne qui existent en France; aussi est-elle un objet de curiosité de la part des étrangers et des régnicoles. Plusieurs poètes ont chanté sa magnificence, Boutard, poète latin, a composé, à sa louange, une ode intitulée Cantiliacum. I1 pense que Chantilly doit son nom à la quantité de tilleuls et de champs que l'on voit. Le père Rapin ne l'a pas oublié dans son poème des Jardins et l'abbé de Lille, dans son poème sur le même sujet à dit : "Dans sa pompe élégante admirez Chantilly de héros en héros, d'âge en âge embelli."

http://crdp.ac-amiens.fr/picar/data/chateau_chantilly_doc/histoireduchateau/chateau_parc.pdf


Les guerres des XIVe et XVe siècle ravagèrent la contrée et dès 1358, les Jacques pillèrent le château, qui fut par la suite vendu à Pierre d'Orgemont, ancien chancelier de Charles V, avant d'échoir par héritage à la famille de Montmorency en 1484. Le connétable Anne de Montmorency, familier de François Ier et de Henri II, décida, au retour des guerres d'Italie, d'embellir Chantilly et d'y réunir des collections de livres et d'objets d’art, à l'imitation des seigneurs de la Renaissance italienne.
 En 1527 l'architecte Pierre Chambiges rénove le Grand Château et, vers 1560, Jean Bullant construit le Petit Château, appelé "Logis neuf". C'est également à cette époque que furent créés les premiers jardins de Chantilly. En 1538 fut construite une vaste terrasse donnant accès au château.

Lire la suite...  http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Chantilly









Descriptif du Château:


Le Château


* Le musée Condé


 * La Bibliothèque et les archives du Château


* Une exposition de l'association traitant du Château "Une Visite au Château de Chantilly"


* Des photos du Château


* Des plans des bâtiments situés dans le Parc


* Des audio-guide sur le Château


* Le plan du parc



La ville de Chantilly






"Le Château de Chantilly pendant la révolution" 
de Alexandre Sorel (1872)


                                             


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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 











































La bibliothèque du Château















Le vestibule d'honneur





























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