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jeudi 24 juillet 2014

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Melun






















Fiche N° XVII










۩   Le Château de Melun, à Melun.






Le château de Melun, construit sur une ile de la Seine (qui traversait la ville), était situé à Melun entre Brie-Comte-Robert et Fontainebleau en Seine-et-Marne en région Francilienne. Son château du moyen-âge fut une résidence royale d'importance assez sobre (corps de bâtiment rectangulaire en pierre, chapelle et annexes en bois, granges, caves, et ateliers pour l'entretien des armes), protégée sous Philippe-Auguste d'une enceinte terminée à l'ouest par une tour d'angle, comme au Louvre et à Montlhéry.







Dénomination : Château-Fort

Localisation :  77000 , Melun, 
département de Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France

Année de construction :  Xe Siècle






L'architecture : 

Sur le sceau du Bailliage de Melun (XVe siècle) le château est pourvu d'un donjon, de logis, de bâtiments pour la garnison et l'artillerie, d'une prison gérée par des officiers royaux, ainsi que la chapelle dédiée à Saint Vincent. Une partie du Trésor royal y est transporté au XIVe siècle. Tombé en désuétude à partir du XVIe siècle, il est démantelé en 1696 lorsqu'une autorisation royale permet aux échevins de vendre la toiture, les matériaux des combles et du donjon pour restaurer le pont.
Propriété municipale en 1737, le château est transformé en 1743 en bureaux des coches et écuries pour les chevaux de halage. Sa démolition se poursuit jusqu'en 1833.

Bien que forteresse importante au sein du domaine royal, le château de Melun reste un édifice mal connu car entièrement disparu dès le XIXe siècle. Les documents iconographiques le concernant sont peu nombreux. Ils ne fournissent que quelques éléments permettant de restituer les dispositions architecturales. Seul l’intérieur de la première enceinte comportait des bâtiments, la deuxième, celle en forme de triangle, semble en effet vide de toute construction sur les représentations ; elle est légendée « terrasse dont le sol fait le premier étage du château » dans le plan des Archives nationales. Au XIVe siècle une partie de ces bâtiments devait être couvert de tuiles .

 - La porte-châtelet :
Son élévation nous est connue par plusieurs vues de la ville, datant pour la plus grande partie du XVIIe siècle. Elle se composait de plusieurs éléments, dans la tradition de l’architecture fortifiée médiévale. Deux tours aux toitures en poivrière encadraient un bâtiment de deux niveaux, ouvert au rez-de-chaussée par une large arcade et au premier étage par quelques fenêtres, couvert d’une toiture à longs pans, aux pentes plus ou moins aiguës selon les dessinateurs.

 - Le logis royal :
Il était adossé à la courtine dans la partie sud-ouest de l’enceinte. Le corps de bâtiment était de forme rectangulaire, son grand côté longeant le tracé de l’enceinte sud, orienté est-ouest. L’époque de sa construction peut remonter aux XIV-XVe siècles, d’importants travaux le modifièrent cependant à la fin du XVIe siècle

- Les magasins :
L’intérieur de l’enceinte était formé d’arcatures la contrefortant d’une manière plus harmonieuse et d’une façon aussi solide qu’un mur beaucoup plus épais. Ces arcades étaient prolongées de cloisons dans la partie nord de l’enceinte, formant ainsi des espaces clos. Ces lieux ont aussi bien servi d’écuries que de magasins de stockage pour les farines des moulins royaux.

 - Les courtines :
 Les espaces dominant les murs de l’enceinte furent appropriés différemment au fil des époques, des jardins suspendus, des volières en occupaient une partie au temps de Charles VI, une terrasse ou galerie prenait également place sur la courtine au sud en 1714. Un jeu de paume occupait l’extrémité est de la courtine nord.


* Le Château de Philippe Auguste (XIIIe siècle) : 

Lors de la campagne de fortification de la ville, le chantier du château fut confié à Garnier, qui pour 1 700 livres, entoura le château d’une enceinte de pierre qui s’ouvrait d’une porte à l’est 10. Son pourtour était long de 1170 mètres, elle était haute de 6 mètres, large de 2.60 mètres en fondation et de 2.35 mètres au dessus du sol 11. Cette enceinte était de facture analogue à celles des paroisses de Saint-Aspais et de Saint-Ambroise. Son tracé se composait d’un quadrilatère achevé par un triangle à l’ouest. Les courtines étaient renforcées par sept tours, couvertes d’ardoises 12. Celles-ci étaient hautes de 13.64 mètres, possédant 3.26 mètres de diamètre intérieur et 1.95 mètre d’épaisseur de mur. Deux d’entre elles composaient en fait le châtelet d’entrée. Une huitième tour située à la pointe occidentale, appelée tour de César, reçu un traitement particulier, rappelant les tours maîtresses typiques des châteaux de Philippe Auguste.


Lire la suite...   http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/PDF/sri11/IA77000416.pdf




Matériaux : Pierre. 



Historique :


Les premiers rois capétiens résident souvent à Melun tandis que Melun se dote d'un château fort en pierre situé sur la pointe de l'île Saint-Étienne (celui-ci disparaîtra définitivement vers 1833).
Melun sera durant 300 ans le lieu de séjour ordinaire des rois, des princes et des seigneurs. Henri Ier de France en fait sa demeure de prédilection. La ville est par la suite désolée par la peste et la famine.

Robert II, roi de France décède en 1031 dans le château de Melun ; sa veuve Constance d'Arles, y meurt en 1032, et leur fils Henri en fait sa demeure principale.
 Témoin du séjour des rois depuis Robert le Pieux (970-1031), le château de Melun est une résidence royale d’importance. Les Capétiens, Philippe-Auguste, Louis IX, Philippe le Bel ou Charles V y demeurent souvent et veillent à son entretien.
Situé à la pointe occidentale de l’île, il affirme la situation stratégique de Melun.
C’est tout d’abord une résidence assez sobre (corps de bâtiment rectangulaire en pierre flanqué d’une chapelle et annexes en bois comprenant granges, caves, et ateliers pour l’entretien des armes) protégée sous Philippe-Auguste (1180-1223) d’une enceinte terminée à l’ouest par une tour d’angle, comme au Louvre et à Montlhéry. Sur le sceau du Bailliage de Melun (XVe siècle), le château est pourvu d’un donjon, de logis, de bâtiments pour la garnison et l’artillerie, d’une prison gérée par des officiers royaux, ainsi que de la chapelle dédiée à saint Vincent.
 Une partie du trésor royal y est transportée au XIVe siècle. Tombé en désuétude à partir du XVIe siècle, il est démantelé en 1696 lorsqu’une autorisation royale permet aux échevins de vendre la toiture, les matériaux des combles et du donjon pour restaurer le pont. Propriété municipale en 1737, le château est transformé en 1743 en bureau des coches et écuries pour les chevaux de halage. Sa démolition se poursuit jusqu’en 1833.

 Lire la suite..http://www.ville-melun.fr/Decouvrir-Melun/Histoire-de-Melun/Sites-a-decouvrir




* Le Château-fort faisait parti du Comté de Melun:

Le vice-comté puis comté de Melun appartint avec sa capitale Melun dès le XIIIe siècle à la famille qui en hérita du nom. La maison de Melun reçut également par mariage le comté de Tancarville vers le milieu du XIVe siècle avant de s'éteindre en 1415.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Comt%C3%A9_de_Melun








Descriptif du Château

* Des documents sur le château, la ville :

* Des fouilles de l'inrap au château



Tourisme en Seine-et-Marne



La ville de Melun





*



Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 





Peinture de Henri Rouart au 19e siècle,
"Le pont de Melun"




La ville en 1650




L'ile-Saint-Etienne ou a été construit le château-fort 
















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