Logé en région Haute-Normandie, le château de Gisors est un ancien château-fort des XIe et XIIe siècles dont les vestiges se dressent sur la commune de Gisors dans le département de l'Eure, au nord-est de son département. Il fait face à ses anciennes ennemis, les places fortes de l'Oise, là, toutes proche, séparées par la vallée de l'Epte. Cette fortification est destinée à protéger les possessions normandes du roi d'Angleterre face aux velléités du roi de France. La forteresse, véritable place frontière et verrou oriental de la Normandie
Les origines de cette forteresse remontent à la seconde moitié du XIe siècle. Une motte castrale est édifiée dès 1097 par Robert II de Bellême, sur l'ordre du roi d'Angleterre Guillaume II le Roux (1087-1100), régent du Duché de Normandie. Celle-ci est complétée un an plus tard par un donjon de bois, probablement ceint d'une palissade.
En 1113, ce site fortifié, dominant la vallée de l'Epte, accueille une rencontre entre les souverains Louis VI de France et Henri Ier Beauclerc d'Angleterre. Il connaît son premier siège en 1120, lors de la rébellion des seigneurs normands contre la tutelle anglaise.
La place forte, défendue par le gouverneur « Robert de Chandos » eût beau tenir bon, cette sérieuse alerte conduira le souverain anglais à juger plus sûr de repenser les fortifications, lesquelles seront reprises dès 1123.
Cette première campagne de reconstruction verra l'adjonction d'un donjon en pierre de taille de forme octogonale, ceint d'un rempart en gros appareil (l'enceinte-basse). Henri Ier Beauclerc disparaît en 1135, sans laisser d'héritier mâle. Sa fille Mathilde l'Emperesse, veuve de l'empereur germanique Henri V , écartée du trône, épouse un noble angevin, Geoffroy Plantagenêt, lequel devient ainsi duc de Normandie, tandis que dans le même temps, le trône d'Angleterre est confié à Étienne de Blois. La mort de celui-ci en 1154, sans héritier mâle, fait du fils de Geoffroy le nouveau roi d'Angleterre, et inaugure une nouvelle ère : celle des Plantagenêts.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.
L'architecture :
Le château de Gisors est situé à l'extrémité de la ville , du côté de la route de Rouen , sur une petite montagne en amont de la rivière de l'Epte. Il offre de vastes débris de ses anciennes fortifications, on reconnaît encore parfaitement la muraille qui, partant du château, se développait dans la plaine jusqu'à l'Epte, il se distinguait au loin par de grosses tours.
L'une d'elles, restée debout, mesure quatre-vingt-dix pieds (30 mètres) de haut, pour un diamètre de trente pieds (10 mètres). Ce château devait être un des plus forts qui existait, dans son temps, époque ou l'on ne connaissait pas l'usage de la poudre. On y remarquait deux enceintes distinctes :
- La première était destinée à recevoir la garnison; on pouvait y loger plus de mille hommes à l'abri d'une formidable muraille flanquée de tours. De là, l'on pénétrait, par deux portes armées de herses et de ponts-levis. Deux galeries couvertes étaient flanquée de plusieurs tours, les unes presque rondes, d'autres en demi-lune et quelques-unes carrées.
- La seconde enceinte construite sur le sommet du rocher, dominait la première et n'avait qu'une entrée. Du milieu de cette forteresse s'élevait un donjon de forme octogone dont la hauteur excédait cent vingt pieds, il était joint d'une tourelle où se situait l'escalier à vis qui comportait 72 marches.
Les murailles du château de Gisors, encore assez bien conservées ainsi qu'une partie de ce vieux monument existent presqu'entièrement, une chapelle de style gothique y a été construite. Un des appartements fut habité par Blanche, mère de Saint Louis.
La tradition rapporte que, se trouvant au château de Gisors, cette princesse apprit qu'un gentilhomme était retenu prisonnier dans une pièce située au-dessous de son appartement, ayant été l'amant de sa souveraine et supplanté auprès d'elle par le gouverneur actuel du château, il y était tenu au secret d'après les ordres de ce même officier. Blanche, informée de l'existence d'un chevalier qu'elle avait aimé, facilita son évasion, et lui procura les moyens de vivre honorablement loin de son rival. Ce prisonnier avait gravé sur un mur l'histoire de la Passion avec un clou.
Le château de Gisors est réputé pour ses liens avec l'histoire de l'ordre du Temple, notamment pour avoir servi de prison au dernier Maître de l'époque, Jacques de Molay, ainsi qu'à trois autres dignitaires de l'ordre.
Historique :
Situé dans le Vexin normand, du département de l'Eure, aux portes de l'Ile de France, le château de Gisors est une des plus vielles forteresses de la région.
En 1066, Guillaume le Conquérant s'empare de la couronne d'Angleterre. Inquiétés, les ducs de Normandie décident de fortifier la frontière séparant la France et l'Angleterre. En 1096, Guillaume le Roux, roi d'Angleterre et fils de Guillaume, confie à Robert de Bellême la tache d'ériger une forteresse frontalière afin de faire face aux places fortes françaises de Chaumont, Trie et Boury. Un an plus tard, un donjon de bois est édifié. Il est alors gouverné par Thibaud Païen, qui n'en deviendra propriétaire qu'en 1101.
De 1158 à 1161, les Templiers se voient confier la garde du château. En 1193, Philippe Auguste le récupère. Il y entreprend de gros travaux : construction de la Tour du Prisonnier, remplacement de la Tour du Gouverneur à laquelle il ajoute la Tour Blanche Richard Coeur de Lion, reprend le contrôle de Gisors en 1196, puis le château retombe aux mains des Français lors de la conquête de la Normandie, vers 1200.
La région restera française jusqu'en 1419, lorsque l'armée anglaise reprend le contrôle du fief. Le château revient à la couronne de France en 1590 après la bataille d'Ivry.
Racheté en 1809 par la ville, il devient un 'bien national' . Gisors, est l’ancienne capitale du Vexin normand, au confluent de l'Epte, de la Troesne et du Révillon Sa possession donna lieu à des luttes fréquentes entre les Ducs de Normandie et les Rois de France.
Trois traités y furent signés entre la France et l'Angleterre en 1113, 1158 et 1180. Blanche de Castille posséda Gisors au XIIIe siècle, puis Blanche d'Evreux au XIVe et Renée de France, fille de Louis XII, au XVIe siècle. Le Comté de Gisors fut érigé en Duché en 1742. La ville de Gisors fut entourée successivement par deux enceintes urbaines;
- La première est bâtie durant la seconde moitié du XIIe siècle, la construction primitive est mis en oeuvre par Robert de Bellême, commencée en 1097 sous Guillaume le Conquérant, elle est continuée sous Henri Ier dans les premières années du XII siècle .
L'enceinte suit parfaitement le cours de l'Epte, la rivière servant de douves naturelles, mais aussi de frontière entre le royaume anglo-normand et français. La muraille enveloppait le centre historique, alors percé de quelques venelles étroites. Il n'en subsiste qu'une tour et quelques pans de murs accolés à la Tour du Prisonnier.
- La deuxième enceinte est bâtie au XIIIe siècle, les additions d'Henri II de 1161 à 1184 sont caractérisées par un style roman mêlé d' un peu de gothique.
En effet, une fois la ville prise par les Français, la frontière matérialisée par l'Epte n'a plus aucune utilité. La ville va donc s'étendre vers l'est, au-delà de la rivière, autrefois frontière.
Quelques vestiges de cette deuxième enceinte sont encore visibles rue du Filoir.
Philippe Auguste, de 1193 à 1204, a probablement mis en oeuvre les constructions de la troisième époque franchement gothique, la quatrième est postérieure à l' invention de l' artillerie . C’est en 1090, que Thibaud Payen, Seigneur de Gisors, ébauche les fortifications de la ville. En 1097, Guillaume-le-Roux (fils de Guillaume le Conquérant) et Robert de Bellême commencent la construction du « château fort » de Gisors pour défendre la Porte de la Normandie.
La forteresse était déjà importante puisqu'une enceinte fortifiée entourait une « Place » de trois hectares.
Trois dates importantes ont marqué l’évolution du château de Gisors....
Lire la suite....http://osmth-gisors.fr/tout-public/chateau-de-gisors.pdf
Le mystère de la tour de Neaufles:
Le château de Gisors serait relié par un souterrain de 4000 mètres de long à la tour de Neaufles située à Neaufles-Saint-Martin. Celle-ci, entretient un mythe, une légende voudrait que cette tour, vestige de l'ancien château de Neaufles dit château de la reine blanche, détient le trésor des templiers.
À partir de la salle basse, dont le sol se trouvait à six mètres de profondeur, ancré dans le cœur de la motte, la tour comprenait autrefois quatre niveaux, hors la terrasse sommitale. La porte de ce donjon s'ouvrait au premier étage, à six mètres au-dessus du sol.
continuer sur : http://www.medieval-moyen-age.net/article-2411157.html
Les origines de cette forteresse remontent à la seconde moitié du XIe siècle. Une motte castrale est édifiée dès 1097 par Robert II de Bellême, sur l'ordre du roi d'Angleterre Guillaume II le Roux (1087-1100), régent du Duché de Normandie. Celle-ci est complétée un an plus tard par un donjon de bois, probablement ceint d'une palissade.
En 1113, ce site fortifié, dominant la vallée de l'Epte, accueille une rencontre entre les souverains Louis VI de France et Henri Ier Beauclerc d'Angleterre. Il connaît son premier siège en 1120, lors de la rébellion des seigneurs normands contre la tutelle anglaise.
La place forte, défendue par le gouverneur « Robert de Chandos » eût beau tenir bon, cette sérieuse alerte conduira le souverain anglais à juger plus sûr de repenser les fortifications, lesquelles seront reprises dès 1123.
Cette première campagne de reconstruction verra l'adjonction d'un donjon en pierre de taille de forme octogonale, ceint d'un rempart en gros appareil (l'enceinte-basse). Henri Ier Beauclerc disparaît en 1135, sans laisser d'héritier mâle. Sa fille Mathilde l'Emperesse, veuve de l'empereur germanique Henri V , écartée du trône, épouse un noble angevin, Geoffroy Plantagenêt, lequel devient ainsi duc de Normandie, tandis que dans le même temps, le trône d'Angleterre est confié à Étienne de Blois. La mort de celui-ci en 1154, sans héritier mâle, fait du fils de Geoffroy le nouveau roi d'Angleterre, et inaugure une nouvelle ère : celle des Plantagenêts.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.
Dénomination : Château-Fort
Localisation : Place de Blanmont, 27140,
Département de l'Eure.
Région : Haute-Normandie
Année de construction : XIe Siècle
L'architecture :
Le château de Gisors est situé à l'extrémité de la ville , du côté de la route de Rouen , sur une petite montagne en amont de la rivière de l'Epte. Il offre de vastes débris de ses anciennes fortifications, on reconnaît encore parfaitement la muraille qui, partant du château, se développait dans la plaine jusqu'à l'Epte, il se distinguait au loin par de grosses tours.
L'une d'elles, restée debout, mesure quatre-vingt-dix pieds (30 mètres) de haut, pour un diamètre de trente pieds (10 mètres). Ce château devait être un des plus forts qui existait, dans son temps, époque ou l'on ne connaissait pas l'usage de la poudre. On y remarquait deux enceintes distinctes :
- La première était destinée à recevoir la garnison; on pouvait y loger plus de mille hommes à l'abri d'une formidable muraille flanquée de tours. De là, l'on pénétrait, par deux portes armées de herses et de ponts-levis. Deux galeries couvertes étaient flanquée de plusieurs tours, les unes presque rondes, d'autres en demi-lune et quelques-unes carrées.
- La seconde enceinte construite sur le sommet du rocher, dominait la première et n'avait qu'une entrée. Du milieu de cette forteresse s'élevait un donjon de forme octogone dont la hauteur excédait cent vingt pieds, il était joint d'une tourelle où se situait l'escalier à vis qui comportait 72 marches.
Les murailles du château de Gisors, encore assez bien conservées ainsi qu'une partie de ce vieux monument existent presqu'entièrement, une chapelle de style gothique y a été construite. Un des appartements fut habité par Blanche, mère de Saint Louis.
La tradition rapporte que, se trouvant au château de Gisors, cette princesse apprit qu'un gentilhomme était retenu prisonnier dans une pièce située au-dessous de son appartement, ayant été l'amant de sa souveraine et supplanté auprès d'elle par le gouverneur actuel du château, il y était tenu au secret d'après les ordres de ce même officier. Blanche, informée de l'existence d'un chevalier qu'elle avait aimé, facilita son évasion, et lui procura les moyens de vivre honorablement loin de son rival. Ce prisonnier avait gravé sur un mur l'histoire de la Passion avec un clou.
Le château de Gisors est réputé pour ses liens avec l'histoire de l'ordre du Temple, notamment pour avoir servi de prison au dernier Maître de l'époque, Jacques de Molay, ainsi qu'à trois autres dignitaires de l'ordre.
Matériaux : Pierre.
Historique :
Situé dans le Vexin normand, du département de l'Eure, aux portes de l'Ile de France, le château de Gisors est une des plus vielles forteresses de la région.
En 1066, Guillaume le Conquérant s'empare de la couronne d'Angleterre. Inquiétés, les ducs de Normandie décident de fortifier la frontière séparant la France et l'Angleterre. En 1096, Guillaume le Roux, roi d'Angleterre et fils de Guillaume, confie à Robert de Bellême la tache d'ériger une forteresse frontalière afin de faire face aux places fortes françaises de Chaumont, Trie et Boury. Un an plus tard, un donjon de bois est édifié. Il est alors gouverné par Thibaud Païen, qui n'en deviendra propriétaire qu'en 1101.
De 1158 à 1161, les Templiers se voient confier la garde du château. En 1193, Philippe Auguste le récupère. Il y entreprend de gros travaux : construction de la Tour du Prisonnier, remplacement de la Tour du Gouverneur à laquelle il ajoute la Tour Blanche Richard Coeur de Lion, reprend le contrôle de Gisors en 1196, puis le château retombe aux mains des Français lors de la conquête de la Normandie, vers 1200.
La région restera française jusqu'en 1419, lorsque l'armée anglaise reprend le contrôle du fief. Le château revient à la couronne de France en 1590 après la bataille d'Ivry.
Racheté en 1809 par la ville, il devient un 'bien national' . Gisors, est l’ancienne capitale du Vexin normand, au confluent de l'Epte, de la Troesne et du Révillon Sa possession donna lieu à des luttes fréquentes entre les Ducs de Normandie et les Rois de France.
Trois traités y furent signés entre la France et l'Angleterre en 1113, 1158 et 1180. Blanche de Castille posséda Gisors au XIIIe siècle, puis Blanche d'Evreux au XIVe et Renée de France, fille de Louis XII, au XVIe siècle. Le Comté de Gisors fut érigé en Duché en 1742. La ville de Gisors fut entourée successivement par deux enceintes urbaines;
- La première est bâtie durant la seconde moitié du XIIe siècle, la construction primitive est mis en oeuvre par Robert de Bellême, commencée en 1097 sous Guillaume le Conquérant, elle est continuée sous Henri Ier dans les premières années du XII siècle .
L'enceinte suit parfaitement le cours de l'Epte, la rivière servant de douves naturelles, mais aussi de frontière entre le royaume anglo-normand et français. La muraille enveloppait le centre historique, alors percé de quelques venelles étroites. Il n'en subsiste qu'une tour et quelques pans de murs accolés à la Tour du Prisonnier.
- La deuxième enceinte est bâtie au XIIIe siècle, les additions d'Henri II de 1161 à 1184 sont caractérisées par un style roman mêlé d' un peu de gothique.
En effet, une fois la ville prise par les Français, la frontière matérialisée par l'Epte n'a plus aucune utilité. La ville va donc s'étendre vers l'est, au-delà de la rivière, autrefois frontière.
Quelques vestiges de cette deuxième enceinte sont encore visibles rue du Filoir.
Philippe Auguste, de 1193 à 1204, a probablement mis en oeuvre les constructions de la troisième époque franchement gothique, la quatrième est postérieure à l' invention de l' artillerie . C’est en 1090, que Thibaud Payen, Seigneur de Gisors, ébauche les fortifications de la ville. En 1097, Guillaume-le-Roux (fils de Guillaume le Conquérant) et Robert de Bellême commencent la construction du « château fort » de Gisors pour défendre la Porte de la Normandie.
La forteresse était déjà importante puisqu'une enceinte fortifiée entourait une « Place » de trois hectares.
Trois dates importantes ont marqué l’évolution du château de Gisors....
Lire la suite....http://osmth-gisors.fr/tout-public/chateau-de-gisors.pdf
Le mystère de la tour de Neaufles:
Le château de Gisors serait relié par un souterrain de 4000 mètres de long à la tour de Neaufles située à Neaufles-Saint-Martin. Celle-ci, entretient un mythe, une légende voudrait que cette tour, vestige de l'ancien château de Neaufles dit château de la reine blanche, détient le trésor des templiers.
À partir de la salle basse, dont le sol se trouvait à six mètres de profondeur, ancré dans le cœur de la motte, la tour comprenait autrefois quatre niveaux, hors la terrasse sommitale. La porte de ce donjon s'ouvrait au premier étage, à six mètres au-dessus du sol.
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Descriptif du Château:
Visite du Château:
Sur le site de la ville
Trait historique du château-fort:
Traits d'architecture du château-fort:
Tourisme Eure
La ville de Gisors
Le duché de Normandie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Duch%C3%A9_de_Normandie
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