Village rural de 1400 habitants située au nord-est du département en proche lisière de la forêt domaniale de Laigue (1 500 ha), sur la rive gauche de l'Oise, Le Plessis se trouve cerné par la forêt domaniale de Laigue créée par Philippe Auguste à deux pas de Compiègne et de Noyon plus en haut au nord-est.
Le Plessis-Brion fut une forteresse, puis au fil du temps une maison de plaisance dès le XVIe siècle façonnée de briques figurant des damiers à losanges, de hautes fenêtres et de grosses tours d’angle cernant cette bâtisse exceptionnellement belle, etc...
Au moyen-âge, Le Plessis fut une forteresse contrôlant le passage de l'Oise, le château actuel a été construit sur les fondations du précédent, par l'un des grands maîtres de l'artillerie sous François Ier. "Plessis" exprime une enceinte fortifiée constituée de pieux, cette forteresse perdure depuis l'ère mérovingienne et surement dès l'époque gallo-romaine.
Au fil du temps, le château se substitue en maison de plaisance dès le XVIe siècle, il exprime sa forte architecture féodale qui est vu sur sa façade avec ses deux grosses tours entre autre, dans les caves de style gothique et dans les parties les plus anciennes du château. Le style Renaissance a pris le dessus, il est le seul château de ce style dans le département de l'Oise et est inscrit parmi les plus beaux châteaux de Picardie.
L’ensemble de l’édifice est entouré de fossés. Les surfaces extérieures sont composées de briques figurant des damiers à losanges, les hautes fenêtres sont encadrées de pierre blanche contrastant avec le rouge de la brique, les tours d’angle sont à toiture en cône et tronc de cône couverte d’ardoises, quant au corps de logis il est à toit pentu recouvert de même. La partie occidentale de l’édifice est ceinte, à la hauteur du premier étage, d’une corniche en pierre de taille appelée « cordon royal » et qui signifiait que le propriétaire du château avait un degré de noblesse suffisant pour y recevoir le Roi de France. La partie haute des tours est garnie de mâchicoulis décoratifs, héritage de l’époque moyenâgeuse.
La porte d’entrée en anse de panier, s’encadre de pilastres sculptés en saillie, elle est surmontée d’un bandeau décoré d’un heaume à panache et de la coquille de Saint-Jacques de Compostelle. L’escalier à vis, au pas à gauche, est construit en hors-d’œuvre dans une tourelle à section polygonale.
Sur le pignon nord existait autrefois une fenêtre-lucarne dont la partie inférieure, qui seule subsiste encore, est gothique. Sur le pignon sud, au contraire, ce qui reste de la même fenêtre est dans le plus pur style Renaissance. On y distingue un médaillon orné d’une tête de femme.
Au sud, l’accès principal au château se fait à l’extrémité d’une belle avenue par un portail monumental en pierre datant du XVIe siècle. Une avant-cour précède la cour d’honneur. L’entrée d’honneur, quant à elle, date de l’époque Louis XV, c’est une grille de fer forgé située au carrefour des routes départementales D 15 et D 66. Les jardins sont « à l’anglaise », ils ont été remodelés à la fin du XIXe siècle.
Le Plessis-Brion a appartenu au IXe siècle au comte de Noyon puis fut, au milieu du siècle suivant, en la possession de Bernard II, comte de Senlis.
En 1186 les terres du Plessis et la forteresse font partie du domaine royal de Philippe Auguste (1165-1223) qui l’inféoda au seigneur de Thourotte la localité voisine.
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