Armorial appartenant au Royaume de France
Au Sud-Est du département des Yvelines avec Versailles un peu plus haut dans son axe Nord-Est, à côté de Clairefontaine-en-Yvelines, le Château de Rambouillet, à l'aspect bigarré de son architecture et l'esthétique de son jardin anglais a réussi à atteindre un équilibre harmonieux. L'édifice a eu, à travers les époques, de nombreux propriétaires qui ont commandé des modifications d'ordre pratique plus qu'esthétique.
Au VIII siècle, ce qui sera le Château de Rambouillet, était tout au plus un hébergement au milieu d'une forêt qui abondait en gibier. Le lieu tient son nom d'un ruisseau, le Rambe ou encore le Rambeuil.
Dénomination : Château
Localisation : Rue du Général-de-Gaulle, 78120, Rambouillet,
département des Yvelines.
Région : Ile-de-France
Année de construction : XIVe Siècle
L'architecture :
Le château se compose d’un corps de logis principal, d’une aile unique en meulière, et d’une tour médiévale crénelée, appelée « tour François Ier », en raison du roi qui serait mort dans la chambre haute de cette tour en 1547. Le portail d’entrée de la cour d’honneur est situé dans l’axe du bâtiment principal, entre la tour et un petit pavillon faisant office de loge. L’entrée principale du château, surmontée d’un fronton néoclassique, conduit à un escalier d'honneur de style Renaissance française, couvert de voûtes d’arêtes et voûtes cintrées construites en brique. L'escalier mène à la salle des Marbres construite au XVIe siècle : ancienne salle des gardes, les murs et les sols sont ornés de plaques de marbre (marbre blanc des Pyrénées, bleu turquin et rouge du Languedoc) de formes géométriques. À l'entresol, la salle à manger recouverte de boiseries et décorée de mobilier de style Empire, date du début du XIXe siècle. La pièce contiguë est la salle de bains de Napoléon Ier décorée par Godard en 1809 en style pompéien : elle abrite une baignoire en cuivre étamé dans une alcôve et reçoit un décor néoclassique (médaillons du peintre Vasserot, Renommées, frise de triglyphes et métopes au-dessus de la corniche, cornes d’abondance, animaux mythologiques). À l’étage, subsiste une série de pièces en enfilade : boudoir dit de Marie-Antoinette, orné de boiseries peintes de style rocaille et d'une frise en stuc le long de la corniche, à l'iconographie très riche ; Grand Salon avec un mobilier constitué de fauteuils en damas jaune et de boiseries décorées à l’esprit naturaliste (faucille et épis de blé, fusil et cor de chasse, luth, violon, partitions, corbeille de fruits) ; Salle du Conseil orné de tapisserie de la manufacture des Gobelins sur fond rose à décor floral et d'un mobilier offrant des scènes d’amour, les fauteuils Louis XV tendus de tapisseries de Beauvais représentant sur leurs assises les fables de La Fontaine; salon du méridien (ancienne salle à manger de l’appartement d’Assemblée), équipé dans une niche d'un poêle de faïence vernissée blanche, installé sous la présidence de René Coty ; oratoire surmonté d’une coupole à caissons peints en trompe l'oeil, entouré de pilastres ornés d’encensoirs, de tiares pontificales, de mitres d’évêques et de médaillons, et doté d'un mobilier varié ; antichambre de l'Assemblée, de style rocaille (boiseries de François Antoine Vassé et Jacques Verberckt), équipée d'une cheminée et de deux portes dérobées. Au deuxième palier se situe la suite allouée au chef d’État étranger (salon, bureau et chambre). Enfin la grande salle à manger, ancienne chambre des rois dans laquelle Charles X signa son abdication en 1830, est orné de tapisseries de la manufacture des Gobelins.
Le château avait été refait en 1556, c'est sans doute cette restauration qui a effacé tout souvenir. Dans un inventaire fait en 1706 nous voyons que toutes les chambres de la grosse tour étaient affectées à des gens de service et depuis, elles n'ont pas eu d'autre destination.
En 1799 le château était en très bon état à l' intérieur, à l' extérieur il n' y avait à refaire que six toises de l'entablement de briques, deux ou trois frontons de briques, des lucarnes de l' étage supérieur et à relever cinq cheminées renversées par les vents et les foudres de l' année 1698. Le château se dessinait alors tel un grand corps d' hôtel triangulaire muni à chacun de ses angles d' une élégante tourelle surmontée d' un toit conique orné d' un vase de plomb fleuri. Deux ailes se reliaient aux extrémités de la base de ce corps de logis principal de manière à former à l'intérieur une cour carrée et à présenter quatre façades à l'extérieur dont le contour offrait quatre côtés d' un hexagone au sommet rectangulaire. L'aile de droite se reliait à la grosse tour entièrement construite et couverte de grès dans laquelle on avait percé de larges fenêtres et construit plusieurs chambres. C'était dans cette aile, alors simple, que se trouvait l'appartement de M de Montausier. L'aile de gauche, moins régulière que l'autre, était à ses angles inférieurs, munie de deux tourelles armées de mâchicoulis comme la grosse tour, mais leurs créneaux étaient couverts d'un toit conique revêtu d'ardoises. Le tout était entouré de fossés revêtus de Pierres et munis d'un mur d'appui avec tablettes de grès, un pont-levis donnait accès dans la cour d'honneur.
La grosse tour du château est munie de créneaux en encorbellement, de mâchicoulis, d'un escalier en hélice pris dans l' épaisseur du mur et de quelques salles basses et voûtées qui lui sont attenantes. Le quatrième étage de la tour est recouvert d une voûte à clé sur laquelle est sculpté sur un écusson le sautoir des d' Angennes preuve incontestable que cette voûte a été refaite par l' un des membres de cette famille. De cet écusson partent des nervures multipliées et prismatiques qui viennent mourir sur le plein des murs, elles datent du XVe siècle. Il est probable que les trois tourelles qui flanquent les trois façades extérieures remontent à la même date, mais elles ont entièrement perdu leur caractère primitif sous les diverses restaurations qui leur ont été infligées.
Matériaux : Pierre
Historique :
Au VIII siècle, ce qui sera le Château de Rambouillet, était tout au plus un hébergement au milieu d'une forêt qui abondait en gibier. Le lieu tient son nom d'un ruisseau, le Rambe ou encore le Rambeuil. Pépin le Bref (715-768) donne la demeure en 768 aux moines de l'Abbaye de Saint Denis. Deux siècles et demi plus tard, la forêt rentre dans le domaine royal. Rambouillet bénéficie alors d'un grand défrichage. Au XIII siècle la paroisse compte 150 membres dont les activités sont très probablement en rapport direct avec les travaux de la forêt. Puis, sous Charles V (1338-1380), un grand bourgeois parisien, Jean Bernier, achète pour 700 livres ce qui est désormais un manoir et en fait un château-fort.
A sa mort, son fils vend le château à Régnaud D'Angennes, premier valet tranchant et chambellan du Roi. Il fait agrandir le domaine avant de décéder en 1416. Puis, sous Charles V (1338-1380), un grand bourgeois parisien, Jean Bernier, achète pour 700 livres ce qui est désormais un manoir et en fait un château-fort. A sa mort, son fils vend le château à Régnaud D'Angennes, premier valet tranchant et chambellan du Roi. Il fait agrandir le domaine avant de décéder en 1416. Sous les règnes de ses deux fils, Jean I et II d'Angennes, le château sera pris, pillé et brûlé à trois reprises par les anglais. Plus tard, Jacques D'Angennes, qui fut propriétaire du château de 1514 à 1562, reçoit souvent la visite de Rabelais (1494-1553, père de Gargantua) à Rambouillet. Le 31 mars 1547, François 1er meurt au château des suites d'une longue maladie. On dit que le Roi est mort dans la tour qui porte maintenant son nom, mais il est probable qu'on ait installé le mourrant dans une pièce plus confortable. Les premiers canaux et bassins sont creusés entre 1699 et 1704. Le propriétaire du château s'appelle alors Fleurian d'Armenonville. Le jardin aussi se voit réaménagé. Puis, Armenonville vend le château à Louis XIV (1638-1715). Rambouillet rentre alors en possession du comte de Toulouse, le dernier fils légitimé du roi Soleil et de Madame de Montespan. De gros travaux sont entrepris. Sous la direction de l'architecte Jacques Sarda, deux corps de logis sont construits, doublant ainsi le nombre de chambres, et le pont-levis est détruit. Le comte reçoit alors la célèbre Cour.
Pépin le Bref (715-768) donne la demeure en 768 aux moines de l'Abbaye de Saint Denis.
Deux siècles et demi plus tard, la forêt rentre dans le domaine royal. Rambouillet bénéficie alors d'un grand défrichage. Au XIII siècle la paroisse compte 150 membres dont les activités sont très probablement en rapport direct avec les travaux de la forêt.
Puis, sous Charles V (1338-1380), un grand bourgeois parisien, Jean Bernier, achète pour 700 livres ce qui est désormais un manoir et en fait un château-fort.
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