Le monde ouvrier serait-il en phase de concéder du terrain au profit de...?
Il y a peu de temps encore, l'ouvrier, quelqu'il était, possédait un statut à part entière avec ses boires et déboires bien connus et perçus de tout le monde. A présent, une mise à l'écart au profit des nouvelles technologies naissantes, laisse de plus en plus de métiers manuels dans l'ombre. Peu valorisés par la dureté du travail, par l'avenir un peu ombrageux qu'ils connaissent, par une trop lente perspective de carrière, ces métiers pourraient, si personnes n'en prend garde, perdre de leurs savoir faire, perdre de leurs "estime", face à des postes moins ingrats dirons-nous.
Eux qui durant des décennies et des siècles passés ont contribuer activement à la reconstruction de la France, à la montée en puissance de l'industrie Française, il ne faut pas l'oublier... A l'image qu'un corps sans membres ne sert qu'à moitié, qu'une chanson sans parole produit moins de recettes... Que serait un chantier de construction sans ouvrier, une usine même moderne sans technicien, un hôtel sans une femme de ménage... etc...
A niveau égal, employé, ouvrier, pourquoi rémunérer un secteur plus avantageusement qu'un autre sachant que l'un ne va pas sans l'autre? Une raison tac-tic et financière?
Le travail manuel prend aussi et surtout tout son sens, lorsque à l'orée d'un musée, à l'antre d'un parc, tout à chacun peut admirer le travail d'un sculpteur, le travail d'un ouvrier paysagiste, à l'orée d'autres portes chacun peut admirer la finition d'une voiture, d'une maison, d'un appartement, d'un sac, d'un bijou, etc...
Pourquoi les dénigrer alors que, parmi beaucoup de corporation, parmi beaucoup de branches, une floppée de métiers y sont fortement intéressant fortement spécialisés...
En 50, 60 ans, les conditions de travail ont fortement évolués, les machines, si petites soient-elles, telles la visseuse-dévisseuse, qui parait anodine, ont contribuées à la productivité et à cette amélioration, qui, dans les années 60-70 et bien plus tôt, demandait plus de sueur et d'investissement physique.
Les temps ont changés, évolués, fort heureusement, mais, quelque part, ne sommes-nous pas entrain de perdre, de freiner quelque chose de précieux?
Une force, un mouvement, qui à permis entre autre de mettre en place les congés payés, la semaine des 40 heures, des lois qui concernent les licenciements, la protection des salariés, etc...
Au delà de cela, j'irai jusqu'à dire qu'un bon ouvrier doit avoir de bons outils pour effectuer correctement son travail et de bons "outils" pour évoluer dans son travail...
N'est-ce donc pas là une finalité quelque part?
Le travail manuel se trouve en grand nombre dans différents domaines, comme dans le bâtiment et les travaux-public, l'art, l'industrie. Imaginons un peu ce nombre multiplié par X fois à mesure que des secteurs de métiers soient cités....
Il y a des métiers manuels qui demandent plus d'attention, de précision que d'autres, à mon sens, tout à chacun peut trouver sa voie, sa destinée professionnelle... Il y a tant de métiers qui nous sont mal connus, ceux-ci recquièrent aussi un bon savoir-faire.
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