Espace exposition

samedi 26 juillet 2008

Recomposition des rapports ville - campagne en Ile de France: exemple de la zone maraichère de Cergy










Les rapports ville campagne en Ile de France sont en voie de recomposition. Celle -ci s'effectue essentiellement autour de la reconsidération de l'agriculture qui continue avec les forêts d'occuper et de gérer 76% du territoire régional au moment où les franciliens perçoivent encore leur région très fortement urbanisée (Poulot et Rouyres, 2005). L'éloignement progressif du monde agricole est caractéristique des sociétés dont les modes de vie sont de plus en plus urbains. Cet éloignement va à contre courant de l'essor de la périurbanisation qui par définition met géographiquement les citadins toujours plus proches des espaces agricoles.

L'exemple de la zone maraîchère de Cergy montre que même dans les cas extrêmes où l'agriculture se trouve entièrement contenue dans l'espace urbain, ses échanges avec la ville qui l'entoure peuvent s'avérés faibles voire même inexistants. Ainsi, le maintien de l'espace agricole péri ou intra urbain ne suffit - il pas pour maintenir l'agriculture qui ne peut exister durablement dans ces milieux que par son aptitude à développer des liens fonctionnels avec la ville. Des facteurs historiques, sociaux et économiques définis localement pour l'espace urbain concerné, influencent considérablement la mise en place de ces liens.

La participation des agriculteurs à la construction de l'espace urbain de départ est déterminante puisqu'elle pose des préalables à l'entente ville - agriculture facilitant l'intégration de cette activité dans les projets urbains le moment venu ; ainsi, l'exclusion des agriculteurs dans et par le projet de la ville nouvelle de Cergy Pontoise explique le climat de méfiance qui persiste entre l'agriculture et l'agglomération actuelle vouant à l'échec toute tentative de réintégration urbaine de cette activité au sein de la ville. Par ailleurs, les caractéristiques sociales de l'espace urbain en contact direct avec l'agriculture dicte des modalités de la mise en place de ces liens, elles peuvent soit constituer un inconvénient majeur ou au contraire le moteur principal des rapports fonctionnels ville - agriculture ; compte tenu des charges plus importantes dans les milieux urbains et périurbains, les produits agricoles proposés à des prix élevés sont en inadéquation avec les attentes des populations qui ont une moindre capacité économique à les rémunérer : les agriculteurs de la zone maraîchère préfèrent ainsi parcourir des distances plus importantes pour se rapprocher de Paris afin d'écouler leur production, les marchés de l'agglomération sont abandonnés car fréquentés par les populations à faibles revenus installées avec la ville nouvelle. Parce qu'elle a su s'adapter même aux budgets les plus modestes, la grande distribution assure désormais le ravitaillement de cette population en produits agricoles, la concurrence des prix qu'elle exerce avec les revendeurs sur les marchés forains de l'agglomération réduit les chances de l'agriculture à réinvestir ces marchés.

L'analyse des tentatives de réintégration de l'agriculture en ville nouvelle de Cergy Pontoise met en évidence l'importance de la cohérence des objectifs des projets urbains en oeuvre avec les stratégies de l'agriculture concernée : tandis que l'agglomération réclame avant tout à l'agriculture qu'elle lui préserve un cadre de vie à travers l'entretien et la gestion de l'espace considéré comme vert, et plus récemment, de participer à la constitution d'une identité patrimoniale pour la ville, l'agriculture de la zone maraîchère souhaite plutôt pouvoir vendre ses productions à des citadins de moins en moins intéressés par les marchés forains.

La réintégration urbaine de l'agriculture est possible, reste à définir les modalités et les voies de sa mise en place. Dans l'attente de la rémunération de ses nouvelles fonctions, la consolidation de son rôle nourricier reste un moyen efficace puisque c'est dans ce dernier que se reconnaît encore l'agriculture : la reconversion des agriculteurs en jardiniers est à la fois refusée par plusieurs chercheurs et par les agriculteurs eux-mêmes. Les stratégies visant la reconquête des marchés urbains sont à encourager, toutefois, elles requièrent le maintien de la clientèle citadine sur ces marchés. De ce fait, les agriculteurs doivent s'activer dans cette voie en explorant toutes les opportunités y compris celles qui relèvent du marketing et de la communication ; ils doivent adapter leurs politiques de production et de commercialisation aux populations ciblées.

Compte tenu de la nature des interactions de l'agriculture avec les sociétés des milieux urbains et périurbains (difficultés de circulation, vols et dégradations, vente directe des productions) il est plus raisonnable de favoriser les relations de l'agriculture avec la population citadine de ses voisinages immédiats cars c'est avec elle que cette activité partage la gestion de son espace ; les stratégies à adopter doivent ainsi tenir compte des caractéristiques de chaque espace urbain concerné par l'agriculture en question. Même si l'on se permet encore d'évoquer l'espace périurbain lui reconnaissant une certaine homogénéité, les stratégies de maintien de l'agriculture dans ces espaces ne deviennent efficaces que si elles sont définies à partir des données propres à chaque contexte : les agricultures périurbaines qui soulèvent des problématiques adaptées à chaque situation, doivent être considérées à une échelle plus locale sans, pour autant, exclure les analyses globales à des niveaux d'observation plus élevés.

Lorsque ces stratégies sont réfléchies dans le sens de maintenir l'activité agricole viable à travers le rétablissement de ses liens avec la ville, elles deviennent durables notamment dans le cas où l'agriculture se trouve déjà urbaine par sa localisation : étant déjà très sollicitée par de multiples usages urbains (expression, sports, promenades), l'agriculture doit accélérer son intégration en ville afin d'éviter qu'elle reste en décalage avec la forte assimilation de son espace par les populations urbaines. Elle peut commencer par s'engager dans des voies de son rapprochement avec les citadins, celles -ci s'effectuent principalement par la considération de leurs attentes ainsi que par la consolidation de son image auprès de la société urbaine.




















samedi 24 mai 2008

Le monde ouvrier















Le monde ouvrier serait-il en phase de concéder du terrain au profit de...?

Il y a peu de temps encore, l'ouvrier, quelqu'il était, possédait un statut à part entière avec ses boires et déboires bien connus et perçus de tout le monde. A présent, une mise à l'écart au profit des nouvelles technologies naissantes, laisse de plus en plus de métiers manuels dans l'ombre. Peu valorisés par la dureté du travail, par l'avenir un peu ombrageux qu'ils connaissent, par une trop lente perspective de carrière, ces métiers pourraient, si personnes n'en prend garde, perdre de leurs savoir faire, perdre de leurs "estime", face à des postes moins ingrats dirons-nous.
Eux qui durant des décennies et des siècles passés ont contribuer activement à la reconstruction de la France, à la montée en puissance de l'industrie Française, il ne faut pas l'oublier... A l'image qu'un corps sans membres ne sert qu'à moitié, qu'une chanson sans parole produit moins de recettes... Que serait un chantier de construction sans ouvrier, une usine même moderne sans technicien, un hôtel sans une femme de ménage... etc...

A niveau égal, employé, ouvrier, pourquoi rémunérer un secteur plus avantageusement qu'un autre sachant que l'un ne va pas sans l'autre? Une raison tac-tic et financière?

Le travail manuel prend aussi et surtout tout son sens, lorsque à l'orée d'un musée, à l'antre d'un parc, tout à chacun peut admirer le travail d'un sculpteur, le travail d'un ouvrier paysagiste, à l'orée d'autres portes chacun peut admirer la finition d'une voiture, d'une maison, d'un appartement, d'un sac, d'un bijou, etc...

Pourquoi les dénigrer alors que, parmi beaucoup de corporation, parmi beaucoup de branches, une floppée de métiers y sont fortement intéressant fortement spécialisés...
En 50, 60 ans, les conditions de travail ont fortement évolués, les machines, si petites soient-elles, telles la visseuse-dévisseuse, qui parait anodine, ont contribuées à la productivité et à cette amélioration, qui, dans les années 60-70 et bien plus tôt, demandait plus de sueur et d'investissement physique.

Les temps ont changés, évolués, fort heureusement, mais, quelque part, ne sommes-nous pas entrain de perdre, de freiner quelque chose de précieux?
Une force, un mouvement, qui à permis entre autre de mettre en place les congés payés, la semaine des 40 heures, des lois qui concernent les licenciements, la protection des salariés, etc...

Au delà de cela, j'irai jusqu'à dire qu'un bon ouvrier doit avoir de bons outils pour effectuer correctement son travail et de bons "outils" pour évoluer dans son travail...
N'est-ce donc pas là une finalité quelque part?

Le travail manuel se trouve en grand nombre dans différents domaines, comme dans le bâtiment et les travaux-public, l'art, l'industrie. Imaginons un peu ce nombre multiplié par X fois à mesure que des secteurs de métiers soient cités....

Il y a des métiers manuels qui demandent plus d'attention, de précision que d'autres, à mon sens, tout à chacun peut trouver sa voie, sa destinée professionnelle... Il y a tant de métiers qui nous sont mal connus, ceux-ci recquièrent aussi un bon savoir-faire.
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dimanche 18 mai 2008

Le béton, usage et Technique















Aspect et usages:

Le béton peut être teinté dans la masse en y incorporant des pigments naturels ou des oxydes métalliques. Il peut aussi être traité à l'aide d'adjuvants pour être rendu hydrofuge (il devient alors étanche, empêchant les remontées capillaires). L'ajout de différents matériaux (fibres textiles, copeaux de bois, matières plastiques...) permet de modifier ses propriétés physiques. Son parement pouvant être lissé ou travaillé, le béton de ciment est parfois laissé apparent (brut de décoffrage) pour son esprit minimaliste, brut et moderne.

Le béton utilisé en revêtement de grandes surfaces (esplanades, places publiques...) est souvent désactivé : on procède en pulvérisant, à la surface du béton fraîchement posé, un produit désactivant qui neutralise sa prise. Un rinçage à haute pression permet alors, après élimination de la laitance, de faire apparaître, en surface, les divers gravillons constitutifs. Moulé ou banché (c'est-à-dire coulé dans une banche : un moule démontable mis en place sur le chantier et démonté après la prise), le béton peut prendre toutes les formes. Cette technique a permis aux architectes de construire des bâtiments avec des formes courbes.

En technique routière, le béton extrudé, mis en œuvre à l'aide de coffrages glissants, permet de réaliser des murets de sécurité, des bordurages et des dispositifs de retenue sur des linéaires importants.









Le béton est un matériau capable de supporter des efforts de compression importants (10 à 100 MPa) alors que sa résistance aux efforts de traction est très faible (de l’ordre du dixième de sa résistance à la compression). C’est donc pour pallier cette insuffisance qu’est née l’idée de placer, dans les zones soumises à des efforts de traction, des barres d’acier (armatures) qui elles, sont résistantes aussi bien en compression qu’en traction. Le matériau résultant de l’association du béton et de l’acier est appelé « béton armé ». Dans une structure en béton armé, les aciers principaux sont positionnés dans les parties tendues du béton pour compenser la mauvaise résistance du béton en traction. Pour une dalle en béton armé par exemple, on place les armatures principales en partie basse des travées et en partie haute au niveau des appuis. Les premiers ouvrages en béton armé utilisaient des barres lisses en acier doux, par la suite les barres furent constituées d'acier haute adhérence comprenant des aspérités et ayant une meilleure résistance. Les premières définitions des principes de calculs ont été faites à la suite des travaux de la commission du ciment armé qui ont abouti à la rédaction de la Circulaire du 20 octobre 1906 concernant les instructions relatives à l'emploi du béton armé. Une commission prussienne définit les premières instructions sur le béton armé le 16 avril 1904, modifiées par le Ministre des Travaux publics de Prusse par la circulaire du 24 mai 1907. 

 Principes de calcul

Données techniques:
Énergie grise
* parpaing : 200 kWh/m3
* béton armé : 1 850 kWh/m3


Classes de résistance:

Les bétons sont divisé en plusieurs classes de résistance nommé Cxx/xx où xx sont des nombres à deux chiffres qui représentent la résistance en compression d'un cylindre et d'un cube de béton en N/mm2. Le premier nombre représentant la résistance à 28 jours sur une éprouvette cylindrique et le second celle à 28 jours sur une éprouvette cubique.
Il existe aussi la classe LC xx/xx pour les bétons légers non caverneux
C comme Concrete et LC comme Light Concrete


Importance économique:

En France

Selon les relevés d’enquête de l’UNICEM (lien), pour 2005 :
* le béton prêt à l’emploi représente :

39 365 800 m3 vendus, pour 3 365 407 000 € dont 3 048 000 € à l’exportation.
dans 542 entreprises ou sections d’entreprises, par 7 914 salariés (dont 4 310 cadres & ETAM), effectuant 6 164 000 heures de travail, pour une masse salariale brute (hors cotisations sociales) de 206 749 000 €.

* La fabrication de produits en béton représente :

30 924 000 tonnes vendues, pour 2 796 757 000 € dont 40 125 000 € à l’exportation dans 708 entreprises ou sections d’entreprises, par 19 773 salariés (dont 6 077 cadres & ETAM), effectuant 22 803 000 heures de travail, pour une masse salariale brute (hors cotisations) de 467 769 000 €.

* La fabrication de supports en béton armé représente :

120 700 tonnes vendues, pour 34 045 000 €.
dans 9 entreprises ou sections d’entreprises, par 260 salariés (dont 131 cadres & ETAM), effectuant 225 000 heures de travail, pour une masse salariale brute (hors cotisations) de 6 866 000 €.


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http://www.techno-science.net



http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9ton

http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-beton-precontraint-10544/

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-recycler-le-beton-27964.php







Le béton, les différents types










Le Béton aggloméré:

L'église Sainte-Marguerite au Vésinet réalisée en 1855 par l'architecte L.A. Boileau suivant le procédé Coignet de construction de béton aggloméré imitant la pierre, fut le premier bâtiment non industriel réalisé en béton en France. Cette église fut très critiquée lors de sa réalisation en raison de sa morphologie mais aussi du procédé Coignet qui a provoqué très rapidement des marbrures noires sur les murs (en raison de présence de mâchefer dans le béton).


Le Béton armé

De façon intrinsèque, le béton de ciment présente une excellente résistance à la compression. En revanche, il a une faible résistance à la traction donc à la flexion. Aussi est-il nécessaire, lorsqu'un ouvrage en béton est prévu pour subir des sollicitations en traction ou en flexion (comme par exemple un plancher, un pont, une poutre...), d'y incorporer des armatures en acier destinées à s'opposer et à reprendre les contraintes de traction qui pourraient mettre en péril la pérennité de l'ouvrage. Les armatures mises en œuvre peuvent être soit en acier doux (peu utilisés pour reprendre la traction pure, par définition l'acier doux n'a qu'une faible adhérence au béton, il reste donc utilisé pour les éléments travaillant essentiellement en flexion tel que les pylônes, les fûts, etc.) soit en acier haute-adhérence (aciers HA anciennement dénommés TOR). On parle alors de béton armé, matériau composite mis au point par François Hennebique en 1886.


Le Béton précontraint:

Parfois, les sollicitations prévisibles sont telles que l'élasticité propre de l'acier ne suffit pas à assurer la sécurité de l'ouvrage. Aussi, a-t-on recours à des techniques spécifiques d'armature conduisant au béton précontraint.

En effet, le béton possède des propriétés mécaniques intéressantes en compression alors que la résistance en traction est limitée et provoque rapidement sa fissuration et sa rupture.

Il s'agit de techniques inventées par Eugène Freyssinet en 1928, qui consistent à tendre (comme des ressorts) les aciers constituant les armatures du béton, et donc à comprimer, au repos, ce dernier. Ainsi, lorsque la structure est sollicitée, ces armatures s'allongent et le béton a tendance à se décompresser sans toutefois se mettre en traction, puisqu'il était déjà en partie comprimé.

Selon que cette tension appliquée aux armatures (appelé câble de pré-contrainte ou toron de pré-contrainte) est effectuée avant la prise complète du béton ou postérieurement à celle-ci, on distingue la précontrainte par pré-tension et la précontrainte par post-tension.

* Dans la pré-tension (le plus souvent utilisée en bâtiment), les armatures sont mises en tension avant la prise du béton. Elles sont ensuite relâchées, mettant ainsi le béton en compression par simple effet d'adhérence. Cette technique ne permet pas d'atteindre des valeurs de précontrainte aussi élevées qu'en post-tension.

* La post-tension consiste à disposer les câbles de précontrainte dans des gaines incorporées au béton. Après la prise du béton, les câbles sont tendus au moyen de vérins de manière à comprimer l'ouvrage au repos. Cette technique, relativement complexe, est généralement réservée aux grands ouvrages (ponts) puisqu'elle nécessite la mise en œuvre d'encombrantes « pièces d'about » (dispositifs mis en place de part et d'autre de l'ouvrage et permettant la mise en tension des câbles).

Dès lors la section de béton est uniformément comprimée (selon la position des câbles il apparaît même une contre-flèche à vide). Une fois soumis à la charge maximale, la précontrainte en fibre inférieure sera presque annulée par la tension de charge, alors que dans la partie supérieure la compression sera largement plus importante que dans une poutre en béton armé classique.
Autres techniques de renforcement

On peut améliorer la résistance mécanique (post-fissuration) du béton en y incorporant des fibres(dosages traditionnels de l'ordre de 20 à 60 kg/m3). L'incorporation de celles-ci dans le béton rend ce dernier davantage ductile (moins fragile). Différents types de fibre peuvent être utilisés avec des propriétés spécifiques. C'est surtout le rapport entre la longueur et le diamètre des fibres (élancement) qui aura une influence sur les performances finales du béton fibré. On obtient ainsi un « béton fibré », souvent mis en œuvre par projection (tunnels) ou couramment utilisé pour les dallages industriels par exemple.

Une autre option est dite de « poudre réactive » à structure fractale : les grains qui le composent ont tous la même taille, et accessoirement la propriété de présenter la même forme à différentes échelles (fractale). L'organisation optimale des granulats au sein du béton lui octroie de meilleures propriétés mécaniques. Il s'agit toutefois d'une technique toujours au stade expérimental.


Le Béton bitumineux:

Le béton bitumineux (aussi appelé enrobé bitumineux) est composé de différentes fractions de gravillons, de sable, de filler et utilise le bitume comme liant. Il constitue généralement la couche supérieure des chaussées (couche de roulement). L'enrobé est fabriqué dans des usines appelées « centrales à enrobés », fixes ou mobiles, utilisant un procédé de fabrication continu ou par gâchées. Il est mis en œuvre à chaud (150 °C environ) à l'aide de machines appelées « finisseurs » qui permettent de le répandre en couches d'épaisseur désirée. L'effet de « prise » apparaît dès le refroidissement (< 90 °C), aussi est-il nécessaire de compacter le béton bitumineux avant refroidissement en le soumettant au passage répété des « rouleaux compacteurs ». Contrairement au béton de ciment, il est utilisable presque immédiatement après sa mise en œuvre.

Le bitume étant un dérivé pétrolier, le béton bitumineux est sensible aux hydrocarbures perdus par les automobiles. Dans les lieux exposés (stations services) on remplace le bitume par du goudron. Le tarmacadam des aérodromes est l'appellation commerciale d'un tel béton de goudron (rien à voir avec le macadam, dépourvu de liant).




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Le Béton, son histoire












Sa définition:

Béton est un terme générique qui désigne un matériau de construction composite fabriqué à partir de granulats (sable, gravillons) agglomérés par un liant.

Le liant peut être « hydraulique » (car il fait prise par hydratation ; ce liant est couramment appelé ciment) ; on obtient dans ce cas un béton de ciment. On peut aussi utiliser un liant hydrocarboné (bitume), ce qui conduit à la fabrication du béton bitumineux. Le coulis est un mélange très fluide de ciment et d'eau. Enfin, lorsque les agrégats utilisés avec le liant hydraulique se réduisent à des sables, on parle alors de mortier (sauf si l'on optimise la courbe granulaire du sable et dans ce cas on parle de béton de sable).


Son Histoire:

En raison de son importance stratégique, sa recette est un secret militaire gardé confidentiel par les Cimmériens, les Phéniciens et les Égyptiens. Permettant la construction de ports artificiels, de forteresses, de temples et de monuments commémoratifs, il se répand dans les colonies grecques grâce aux conquêtes d'Alexandre le Grand, puis dans l'empire romain, après son alliance avec Neapolis avant de tomber en désuétude à la chute de celui ci.

Redécouvert par l'occident seulement depuis le XIXe siècle notamment grâce à Louis Vicat, le béton de ciment est, à l'heure actuelle, le matériau de construction le plus utilisé.


Le béton armé:

Le béton armé a été inventé par Joseph Monier qui en a déposé les brevets dès 1870. On se reportera pour plus de précision au livre Joseph Monier et la naissance du ciment armé paru aux éditions du Linteau (Paris, 2001).

De façon intrinsèque, le béton de ciment présente une excellente résistance à la compression. En revanche, il a une faible résistance à la traction donc à la flexion. Aussi est-il nécessaire, lorsqu'un ouvrage en béton est prévu pour subir des sollicitations en traction ou en flexion (comme par exemple un plancher, un pont, une poutre...), d'y incorporer des armatures en acier destinées à s'opposer et à reprendre les contraintes de traction qui pourraient mettre en péril la pérennité de l'ouvrage. Les armatures mises en œuvre peuvent être soit en acier doux (peu utilisés pour reprendre la traction pure, par définition l'acier doux n'a qu'une faible adhérence au béton, il reste donc utilisé pour les éléments travaillant essentiellement en flexion tel que les pylônes, les fûts, etc.) soit en acier haute-adhérence (aciers HA anciennement dénommés TOR). On parle alors de béton armé, matériau composite mis au point par François Hennebique en 1886.


Sa propriété:

La réaction chimique qui permet au béton de ciment de faire prise est assez lente : à peine 75 % de la résistance mécanique finale au bout de 7 jours. La vitesse de durcissement du béton peut cependant être affectée par la nature du ciment utilisé et par la température du matériau lors de son durcissement. La valeur prise comme référence dans les calculs de résistance est celle obtenue à 28 jours (80 % de la résistance finale). Le délai de 28 jours a été choisi afin de pouvoir contrôler la résistance 4 semaines après avoir coulé le béton. Ainsi, un béton coulé un vendredi sera vérifié un vendredi, ce qui évitera d'avoir à faire des tests durant les week-ends. Il est possible de modifier la vitesse de prise en incorporant au béton frais des adjuvants (additifs) ou en utilisant un ciment prompt (ciment Vicat). Il existe d'autres types d'adjuvants qui permettent de modifier certaines propriétés physico-chimiques des bétons. On peut, par exemple, augmenter la fluidité du béton pour faciliter sa mise en œuvre en utilisant des plastifiants, le rendre hydrofuge par l'adjonction d'un liquide hydrofuge ou d'une résine polymère, ou maîtriser la quantité d'air incluse avec un entraîneur d'air.


Le matériau béton:

Si un béton classique est constitué d'éléments de granulométrie décroissante, en commençant par les granulats (NF EN 12-620 - spécification pour les granulats destinés à être incorporés dans les bétons), le spectre granulométrique se poursuit avec la poudre de ciment puis parfois avec un matériau de granulométrie encore plus fine comme une fumée de silice (récupérée au niveau des filtres électrostatiques dans l'industrie de l'acier). L'obtention d'un spectre granulométrique continu et étendu vers les faibles granulométries permet d'améliorer la compacité, donc les performances mécaniques.

L'eau a un double rôle d'hydratation de la poudre de ciment et de facilitation de la mise en œuvre (ouvrabilité). En l'absence d'adjuvant plastifiant, la quantité d'eau est déterminée par la condition de mise en œuvre. Un béton contient donc une part importante d'eau libre, ce qui conduit à une utilisation non optimale de la poudre de ciment. En ajoutant un plastifiant (appelé aussi réducteur d'eau), la quantité d'eau utilisée décroît et les performances mécaniques du matériau sont améliorées (BHP : béton hautes performances).

Les résistances mécaniques en compression obtenues classiquement sur éprouvettes cylindrique 16×32 mm, sont de l'ordre de :

* BFC : bétonnage fabriqué sur chantier : 25 à 35 MPa, peut parfois atteindre 50 MPa ;
* BPE : béton prêt à l'emploi, bétonnage soigné en usine (préfabrication) : 40 à 60 MPa ;
* BHP : béton hautes performances : jusqu'à 200 MPa ;
* BUHP : béton ultra hautes performances, en laboratoire : 500 MPa.

La résistance en traction est moindre avec des valeurs de l'ordre 2,1 à 2,7 MPa pour un béton de type BFC.

La conductivité thermique couramment utilisée est de 1,75 W·m−1·K−1, à mi-chemin entre les matériaux métalliques et le bois.
Formulation d'un béton

Le choix des proportions de chacun des constituants d'un béton afin d'obtenir les propriétés mécaniques et de mise en œuvre souhaitées s'appelle la formulation. Plusieurs méthodes de formulations existent, dont notamment :

* la méthode Baron ;
* la méthode Bolomey ;
* la méthode de Féret ;
* la méthode de Faury ;
* la méthode Dreux-Gorisse.

La formulation d'un béton doit intégrer avant tout les exigences de la norme NF EN 206-1, laquelle, en fonction de l'environnement dans lequel sera mis en place le béton, sera plus ou moins contraignante vis-à-vis de la quantité minimale de ciment à insérer dans la formule ainsi que la quantité d'eau maximum tolérée dans la formule. De même, à chaque environnement donné, une résistance garantie à 28 jours sur éprouvettes sera exigée aux producteurs, pouvant justifier des dosages de ciments plus ou moins supérieurs à la recommandation de la norme, et basée sur l'expérience propre à chaque entreprise, laquelle étant dépendante des ses matières premières dont la masse volumique peut varier, notamment celle des granulats.

D'autres exigences de la NF EN 206-1 imposent l'emploi de ciment particuliers en raison de milieux plus ou moins agressifs, ainsi que l'addition d'adjuvants conférant des propriétés différentes à la pâte de ciment que ce soit le délai de mise en oeuvre, la plasticité, la quantité d'air occlus, etc.
Classification des bétons

Le béton utilisé dans le bâtiment, ainsi que dans les travaux publics, il comprend plusieurs catégories.

En général le béton peut être classé en quatre groupes, selon sa masse volumique ρ :

* béton très lourd : ρ > 2 500 kg/m3 ;
* béton lourd (béton courant) : ρ entre 1 800 et 2 500 kg/m3 ;
* béton léger : ρ = 500 à 1 800 kg/m3 ;
* béton très léger : ρ < 500 kg/m3.

Le béton courant peut aussi être classé en fonction de la nature des liants :

* béton de ciment ;
* béton silicate (Chaux) ;
* béton de gypse (gypse) ;
* béton asphalte.

Le béton peut varier en fonction de la nature des granulats, des adjuvants, des colorants, des traitements de surface et peut ainsi s’adapter aux exigences de chaque réalisation, par ses performances et par son aspect.

* Les bétons courants sont les plus utilisés, aussi bien dans le bâtiment qu'en travaux publics. Ils présentent une masse volumique de 2 300 kg/m3 environ. Ils peuvent être armés ou non, et lorsqu'ils sont très sollicités en flexion, précontraints.

* Les bétons lourds, dont les masses volumiques peuvent atteindre 6 000 kg/m3 servent, entre autres, pour la protection contre les rayons radioactifs.

* Les bétons de granulats légers, dont la résistance peut être élevée, sont employés dans le bâtiment, pour les plates-formes offshore ou les ponts.








Quelques articles sur le béton:

Tout sur le béton













lundi 14 avril 2008

Ricardo Bofill















Biographie:

Ricardo Bofill a fait ses études à Genève.
Ses principales influences sont les architectes Andrea Palladio, Mansart et Ledoux.

Il fonde en 1963, Le Taller de Arquitectura, à Barcelone avec Manuel Nuñez Yanowsky (auteur des « arènes de Picasso » à Marne-la-Vallée), Ramón Collado et sa sœur Ann, comme une cellule de « brainstorming transdisciplinaire ».

Depuis les années 1970 – période depuis laquelle il travaille en France – il œuvre contre « une architecture de masse », concrétisée par les ensembles HLM, contre une « architecture d’ingénieurs sans identité » et cherche à faire des monuments pour le peuple.


Constructions Française par ville:

- Maison de l'orchestre de Lorraine L'Arsenal 1989 av Ney, Metz


Montpellier

- Coordination Antigone 1980-2000 Montpellier

- Piscine olympique d'Antigone swimming pool 1996 av Jacques Cartier, rue Poséidon, rue de l'Acropole, Antigone, Montpellier

- Bureaux Le Capitole, Le Parnasse, Les Guinguettes, 1996 av de la Pompignane, av du Pirée , Antigone, Montpellier

- Bureaux (tour) Europe, 1995, rue Poseidon, Antigone, Montpellier

- Port Juvénal,1993, esplanade de l'Europe, rue de Rhodes, av du Pirée,Antigone, Montpellier

- Hôtel de région, 1989, av de la Pompignane , Antigone, Montpellier

- Bureaux, Centre commercial "Les échelles de la ville",1987, av Henri Fresnay, Antigone, Montpellier

- Place du Nombre d'Or,1984, av Henri Fresnay, Antigone, Montpellier


Paris

- Bureaux, commerces, 1997, pl du Marché Saint Honoré, Paris 1e

- Bureaux "GAN", 1993, 154 rue de l’université, 9 av Robert Schumann, Paris 7e

- Bureaux "Cartier", 2002, Cité du Retiro, 37 rue Boissy d'Anglas, Paris 8e

- Siège "AXA" (bât. Matignon, bât.Rabelais, 1998-2000, ancienne barre de P. Dufau, 25-27av Matignon, 6 rue Rabelais, Paris 8e

- Bureaux "parfums Christian Dior",1992, 33 av Hoche, Paris 8e

- Bureaux "Rochas", 1987, 33 rue François 1er, Paris 8e

- Logements, 2003,79 quai Panhard et Levassor, rue René Goscinny, quartier Masséna Nord, ZAC Paris Rive gauche, Paris 13e

- Logements sociaux "Les Echelles du Baroque" 1985, pl de Catalogne, bord voies ferrées, Paris 14e

Contemporain de ses projets des villes nouvelles ou de Montpellier, le projet de la place de Catalogne est sans doute le plus réussi et celui qui vieillit le mieux. Il s'intègre dans son contexte par un gabarit proche de ses voisins et par des pièces de béton préfabriqué de couleur claire qui s'égaye au moindre rayon de soleil. En coeur d'îlot, Ricardo Bofill crée, une place ovale avec son jardin semi-privé entourée de colonnes-bow-windows et un amphithéâtre avec scène et gradin.

- Hôtel K,1993, 13 rue de Magdebourg, Paris 16e

- Siège "J. C. Decaux", 1991, angle du 17 rue Soyer, rue Ybry, Neuilly sur Seine, Nord-ouest Région parisienne


Villes nouvelles

- Les Colonnes St Christophe housing 1986 pl des Colonnes, Cergy Saint Christophe, Cergy, Cergy-Pontoise, Villes nouvelles Région parisienne

- Logements Sociaux "Les espaces d'Abraxas", 1982, pl des Fédérés, Noisy le Grand, Marne la Vallée, Villes nouvelles Région parisienne

- Logements "Les Arcades du Lac", Le Viaduc, 1981, rue Jacques Cartier, ..., bord bassin de la Sourderie, Montigny le Bretonneux, Saint Quentin en Yvelines, Villes nouvelles Région parisienne

- Logements "Les Temples du Lac", 1986, rue des 4 Vents, bord bassin de la Sourderie, Voisins le Bretonneux, Saint Quentin en Yvelines, Villes nouvelles Région parisienne


















Noisy-le-Grand, Abraxas







Paris, proche de la gare Montparnasse (derrière)











Saint-Quentin-en-Yvelines,
Les Arcades du lac














Montpellier, Antigone



























Christian de Portzampac












Biographie:

Etudiant en peinture et architecture aux Beaux-Arts de Paris jusqu'en 1970, Christian de Portzamparc remet rapidement en question la doctrine moderniste alors dominante, estimant que l'on ne peut faire table rase du passé. Remarqué à peine diplômé, il s'associe à plusieurs projets sur les espaces publics et signe sa première œuvre architecturale en mettant en chantier le château d'eau de Marne-la-Vallée, construction semi-transparente. Propulsé sur le devant de la scène après une manifestation au concours de la Roquette, il tisse une architecture urbaine dans la continuité du déjà-existant comme pour son projet dans le 13e arrondissement de Paris et concentre ses efforts sur des quartiers ou espaces restreints, les îlots. Virtuose, sa vision féconde donne lieu à de nombreux projets qu'il complète en travaillant sur des tours et bâtiments liés à la musique. Toujours en recherche pratique et théorique, il est à l'origine de quartiers en France, aux Pays-Bas ou au Liban, s'occupe de l'Opéra Bastille ou de l'Opéra new-yorkais, travaille sur la verticalité à la Défense, New York ou au Japon. Incontournable, il est le premier à recevoir en 1994 le prestigieux Pritzker Architecture Prize et se voit offrir par le Collège de France en 2006 la chaire dite de 'création artistique' pour ses idées sur l'architecture comme moyen de mieux vivre. Exposé en 2007 à la Cité de l'architecture, Christian de Portzamparc présente ses réflexions citadines pour un urbanisme humain et convivial.


http://www.portzamparc.com/fr/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_de_Portzamparc




Réalisations françaises par ville

- Ecole maternelle de Lébisey, 1996, av de la 3e Division d'Infanterie Britannique, Lébisey, Hérouville saint Clair, Caen

- Cité judiciaire, 2000, 1-23 av Pierre Sémard, Grasse
www.view.captureweb.co.uk

- Logements Carré des Arts, 2001-2005, angle du 45-53 rue Pierre Sémard et du 34 rue Felix Esclangon, Grenoble

- Bureaux tour de Lille, 1995, ex tour "Crédit Lyonnais", bd de Turin, sur les voies du TGV, Euralille, Lille

- Coordination secteur Jardins de la Lironde, 1998-2008, Port Marianne, entre av Pierre Mendès France et av du Mondial 98, Montpellier

- Logements Eden Parc, 2006, rue Verrochio, Jardins de la Lironde, Port Marianne, Montpellier

- Logements Ile Extenso, 2007, 13 bd de la Prairie au Duc, Ile de Nantes Beaulieu, Nantes

- Café Beaubourg, 1985, 49 rue Saint Merri, Paris 4e
photos.pagesjaunes.fr


- Conservatoire de musique Eric Satie, RPA music college,1984 angle du 135 rue et de l’Université, 5-7 rue Jean Nicot, Paris 7e
photos.pagesjaunes.fr

- Local municipal,1988, 40-42 rue Petion, Paris 11e
photos.pagesjaunes.fr

- Logements, 1994, 25-29 rue de l’Ambroisie, 39-45 rue Gabriel Lamé, ZAC Bercy, Paris 12e
photos.pagesjaunes.fr

- Coordination quartier Masséna Nord, 2000-2010, ZAC Paris Rive gauche, Paris 13e

- Logements, 2008, 3 rue Françoise Dolto, 4 rue Hélène Brion, quartier Masséna Nord, ZAC Paris Rive gauche, Paris 13e

- Siège "Le Monde",2005, réhabilitation siège "Air France", 74 bd Auguste Blanqui, 19 rue Vulpian, 14-18 rue Paul Gervais, Paris 13e
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- Logements, réhabilitation, ateliers de "l'ADAC",1994 119-149 rue Nationale, Paris 13e
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- RPA old people's home, 1984, 120 rue du Chateau des rentiers, Paris 13e
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- Logements sociaux, 1979, rue des Hautes formes, Paris 13e
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- Logements, 1988 32-36 rue de l'ouest, 16 rue Jules Guesde, 13 rue du Texel, Paris 14e
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- Extension du Musée Bourdelle, 1992, 15 rue Antoine Bourdelle, Paris 15e

www.v2asp.paris.fr/musees/bourdelle/

- Extension du Palais des congrès,1998, 2 pl de la Porte Maillot, Paris 17e
photos.pagesjaunes.fr

- Coordination ZAC Porte d'Asnières, Les Hauts de Malesherbes,2000-2006, entre bd Berthier et bd du Fort de Vaux, Paris 17e

- Logements, 1990, 73-77 rue Armand Carrel, Paris 19e
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- Hôtel "Holiday Inn", 1993, 216-228 av Jean Jaurès, face à la Cité de la musique, ZAC Manin Jaurès, Paris 19e
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- Cité de la musique, Conservatoire national supérieur de la musique et de la danse de Paris, 1990-1995, 209-223 av Jean Jaurès, La Villette, Paris 19e

www.cite-musique.frwww.cnsmdp.fr

Honoré du Pritzker prize en 1994 pour cet ensemble consacré à la musique, Christian de Portzamparc a dessiné deux bâtiments constituant la porte sud du parc de la Villette. A l'ouest prend place le Conservatoire national supérieur de la musique et de la danse de Paris, et à l'est, la Cité de la musique, une salle de concert, autour de laquelle s'enroule les circulations et s'articulent un musée et de nombreuses autres fonctions.

- Bureaux tour Granite, 2008, bd des Bouvets, au coin du cimetière de Puteaux, Nanterre, Paris La Défense

- Logements, 1990-1995, rue Salvador Allende, allée de la danse, allée Le Corbusier, Nanterre, Nord-ouest Région parisienne
photos.pagesjaunes.fr

- Ecole de danse de l’Opéra de Paris, 1987, 20 allée de la Danse, Nanterre, Nord-ouest Région parisienne

www.operadeparis.fr

- Bureaux Espaces Lumière siège "Multithématiques",2000, à l'angle du 48 quai du Point du jour, 5 bd de la république, Boulogne-Billancourt, Sud-ouest Région parisienne
photos.pagesjaunes.fr

- Logements Le Croissant, 1980, rue Sainte Claire Deville, Lognes, Marne la Vallée, Villes nouvelles Région parisienne

- Château d'eau des Quatre Pavés, 1974, rd pt des 4 Pavés, Noisiel, Marne la Vallée, Villes nouvelles Région parisienne

- Multiplexe "Gaumont", 2008, esplanade du Gal de Gaulle, crs des Alliés, Rennes

- Champs-Libres, 2005, angle du 10 crs des Alliés, 46 bd Magenta, Rennes

www.lemoniteur-expert.com/diaporama/diaporama.asp?id=17 

 www.leschampslibres.fr






Cité de la musique à Paris





Siège du journal Le Monde















jeudi 10 avril 2008

Dominique Perrault, architecte













Biographie

Après de brillantes études d’architecture à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, puis d’urbanisme à l’Ecole supérieure des ponts et chaussées, et d’histoire à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Dominique Perrault fonde, en 1981, son agence parisienne. Grâce à la politique des concours, il accède, dès vingt-huit ans, au système de la commande. Son premier chantier, l’usine de la société mécanique Someloir de Châteaudun (1981-1983) remporte le Prix « Architecture et Maîtres d’Ouvrage », récompensant la qualité du dialogue lors de l’élaboration du programme et la conduite du projet. Par la suite, son projet pour l’Ecole Supérieure d'Ingénieurs en Electronique et Electrotechnique (1984-1987, Marne-la-Vallée) le révèle aux yeux du public. Transfigurant le paysage architectural, ses bâtiments sont conçus à partir d’un vocabulaire de formes simples et accordent une attention significative à l’ingénierie des matériaux ; ce qui confère une multiplication des effets visuels.

En attribuant une image forte à son édifice, Dominique Perrault remporte, en 1989, le concours de la Bibliothèque nationale de France, le dernier des « grands travaux » initiés par le président François Mitterrand (son projet est retenu par le jury international présidé par Ieoh Ming Pei). Le bâtiment est organisé autour d'un socle et de quatre tours vitrées, hautes de soixante-dix-neuf mètres. Evoquant le Plan Voisin de Le Corbusier, celles-ci abritent sept étages de bureaux protégés par des volets de bois mobiles et onze étages de magasins. Deux niveaux de salles de lecture (l’un réservé aux chercheurs, l’autre au grand public) entourent un parc de plus d'un hectare situé en contrebas. Les quatre cents kilomètres linéaires de livres sont, quant à eux, entreposés en partie dans le socle (à proximité immédiate des salles de lecture), et en partie dans les étages supérieurs des tours.

En 1992, la ville de Berlin espère se voir confier l’organisation des jeux olympiques de 2000. Pour renforcer ses chances, elle lance un concours international pour une cité du sport (comportant un vélodrome et une piscine dotée de deux bassins olympiques) implantée au sein d’un parc de dix hectares. Bien que la ville ne soit pas retenue, le projet est néanmoins réalisé et inauguré en 1999. Recueillant un franc succès, Dominique Perrault est, par la suite, invité à aménager divers équipements sportifs. En ce moment, l’architecte réalise un centre olympique de tennis à Madrid, ainsi que le futur Palais des sports de l’agglomération rouennaise : une place publique avec des gradins fonctionnant comme un amphithéâtre, une architecture en verre et une toiture en métal pointant vers l’extérieur…










Réalisations françaises par ville, french production by city

- Hôtel départemental de la Meuse departement hall 1995 pl des familles, Bar le Duc

- Site du plateau urban development 1999-2008 ex site de la SMN, av des Hauts Fourneaux, ..., rte de Cabourg (D513), Colombelles, Caen

- Archives départementales de la Mayenne archive centre 1995 6 pl des Archives, Laval

- Médiathèque multimedia library 2001 angle corner rue Gambetta, 2-4 av Marcel Houël, Vénissieux, Lyon

- Usine "Aplix" factory 1999 N23, Le Cellier, Nantes

- Logements Les Cap Horniers housing 1986 pl Cmdt Aubin, rue Rio, Trentemoult, Rezé les Nantes, Nantes

- Hôtel industriel Berlier industrial building 1990 26 rue Brunesseau, bord périphérique, Paris 13e

- BNF (Bibliothèque Nationale de France)
National french library (1995), quai François Mauriac, quartier Tolbiac Nord, ZAC Paris Rive gauche, Paris 13e

- Logements Les balcons du canal housing 1994 23-25 quai de Seine, 3-5 rue de Soissons, 26 rue de Flandre, Paris, 19e

- Centre de conférence "Usinor-Sacilor" (IRSID) conference centre 1991 entre la rue du Psdt Roosevelt et de la rue de la Croix de fer, Saint Germain en Laye, Nord-ouest Région parisienne

- Usine de traitement des eaux "SAGEP" water treating factory 1994 rue Jean Jaures, Ivry sur Seine, Sud-est Région parisienne

- Centre technique du livre centre for book treatment 1996 Parc Gustave Eiffel, av Gutenberg, bord A4, Bussy Saint Georges, Marne la Vallée, Villes nouvelles Région parisienne

- ESIEE (Ecole Supérieure d'Ingénieurs en Electrotechnique et Electronique)
college of engineering 1987 angle corner 2 bd Blaise Pascal, av André Marie Ampère, Cité Descartes, Champs sur Marne, Marne la Vallée, Villes nouvelles Région parisienne
cliquez pour agrandir / click to enlarge

- Immeuble villa Le Louis Lumière housing 1991 bd Vauban, Guyancourt, Saint Quentin en Yvelines, Villes nouvelles Région parisienne

La page de l'architecte Dominique Perrault du guide d'architecture contemporaine ARCHIGUIDE. The page from the french architect Dominique Perrault in the contemporary architecture guide ARCHIGUIDE









- ESIEE (Ecole Supérieure d'Ingénieurs en Electrotechnique et Electronique) Champs sur Marne, Marne-la-Vallée





- BNF, Bibliothèque Nationale de France
















 









L’innovation électrique au service des personnes 

Nul ne peut nier que l’innovation technologique est, de nos jours, un moyen pertinent pour se simplifier la vie. C’est dans cet esprit pratique que des outils tels que la pince ampèremétrique ou encore le multimètre digital ont été conçus.....